ALMINE RECH ÉDITIONS X JOËL ANDRIANOMEARISOA
Coïncidant avec Things and Something to Remember Before Daylight, la première exposition personnelle de Joël Andrianomearisoa à la galerie, ce lancement exclusif d’éditions limitées et de multiples explore les textiles et la céramique et reflète le point de vue unique de l’artiste sur les matériaux et l’artisanat.
© Almine Rech Éditions
MOLESKINE X JOËL ANDRIANOMEARISOA
Moleskine a collaboré avec l’artiste Joël Andrianomearisoa pour créer un carnet en édition limitée, disponible exclusivement dans les magasins Moleskine parisiens.
© Studio Joël Andrianomearisoa
AS VELASCA X JOËL ANDRIANOMEARISOA
LES HERBES FOLLES
« Ce n’est pas un club de football, ce n’est pas une œuvre d’art, c’est tout cela à la fois » – un supporter collectionneur.
Fondé en 2015 par l’artiste Wolfgang Natlacen, l’A.S. Velasca est considéré comme un Gesamtkunstwerk (une œuvre d’art totale) et, selon la FIFA, le » club de football le plus artistique du monde « .
La particularité et l’unicité du club est de fusionner le football avec l’art de manière toujours plus nouvelle et provocante.
Depuis le niveau le plus bas de la Fédération italienne de football, où la relégation n’est pas possible, le club développe une nouvelle façon de penser le football et l’art, hors des frontières.
Le club a deux dimensions : une classique, avec un staff et des joueurs participant à un championnat et une artistique où tout ce qui entoure le terrain est créé par des artistes.
Cela va des accessoires (alias « objets utiles ») à l’identité visuelle du club.
Outre les participations artistiques qui ont lieu tout au long de l’année, le club demande chaque saison à un artiste d’être son « sponsor principal » en utilisant ses vêtements saisonniers comme toile et de recréer l’esthétique du club.
Cette saison 2021, Joël Andrianomearisoa est le « parrain » de l’A.S. Velasca.
© Alessandro Belussi . © Jessica Sofiatti
PLEASE SING ME MY SONG BEFORE YOU GO
HAKANTO CONTEMPORARY . ANTANANARIVO . MADAGASCAR
2025
Please Sing Me My Song Before You Go est la première exposition de Joël Andrianomearisoa à Hakanto Contemporary. Elle s’articule autour d’une œuvre cinématographique éponyme, la première que l’artiste réalise, une œuvre commissionnée par l’IFA Gallery et présentée en première mondiale à Berlin en 2024 à l’occasion de son exposition Measures Lullabies and Whispers*.
Brassant plusieurs formes d’expression et manipulant différents médiums dans son travail, Joël Andrianomearisoa tisse son œuvre à travers une multitude de matières : le métal, le textile, le papier, les mots… et maintenant l’image et le son. Son film Please Sing Me My Song Before You Go est une œuvre intime et mélancolique qui emprunte les résonances d’une mémoire fragmentée, hantée par l’écho d’une berceuse, Iny Hono Izy Ravorombazaha. Transmise de génération en génération, cette mélodie est inspirée elle-même du conte traditionnel Imaitsoanala : une histoire de rupture et de fuite, où l’oiseau géant Ravorombe s’oppose à l’union de sa fille humaine avec son bien-aimé, entraînant une odyssée d’évasion et une ode au désir de liberté.
Mais ici, la berceuse n’est pas qu’un chant d’apaisement. Elle devient un chant d’abandon.
Joël Andrianomearisoa détourne la douceur du refrain pour en révéler la déchirure sous-jacente : celle du départ, du renoncement, de l’effacement progressif de l’autre.
À travers une mise en scène abstraite, il capture les vestiges de la présence – le souvenir de la première rencontre, la lente intrusion du silence jusqu’à l’abdication des corps.
Le rythme obsessionnel de la berceuse devient dans ce film une matière vivante, un battement entre le deuil et l’espérance. Dans cette oscillation entre le personnel et l’universel, le film ne se contente pas d’être un récit : il devient un espace, un seuil où l’abandon se fait murmure, où l’absence s’écrit en image, où le chant persiste, suspendu dans le temps.
De ce sentiment d’abandon, Joël Andrianomearisoa révèle également d’autres formes et langages esthétiques dans cette exposition à travers d’autres installations, dont quelques travaux qui explorent l’accumulation et la répétition dans une tentative de fixer la mémoire et d’interroger l’oubli.
D’abord cette série de vitrines qui abritent des bougies vacillantes, consumant lentement leur propre lumière. La cire fond, se fige, s’accumule au creux du verre, laissant derrière elle des empreintes silencieuses du temps qui s’efface. Une présence fragile, une mémoire en devenir.
Cette scène n’est pas sans rappeler un paysage familier, celui des rues de la capitale à la tombée de la nuit. Ces échoppes de fortune éphémères où la lueur discrète des bougies éclaire les étals des vendeurs ambulants. Une lumière fugace qui accompagne les passants rentrant chez eux ou les noctambules s’abandonnant à la nuit.
Inspirée de l’art minimal** – un courant artistique porté par des artistes majeurs tels que Donald Judd (1928-1994) qui est connu pour ses sculptures géométriques en métal et plexiglas – cette installation de Joël Andrianomearisoa réinvente à sa façon un rituel quotidien et l’élève au rang de la poésie.
Puis cette installation de quatre cents plaques d’aluminium qui se dresse telle une constellation de mémoires. Évoquant des plaques commémoratives, elles inscrivent dans le métal l’écho d’une présence, le poids d’un souvenir figé dans la matière. A travers cette pièce faisant échos à des travaux antérieurs actuellement exposés à la Fondation Zinsou au Benin – La Promesse de la Terre qui est une accumulation des plaques de terre et Le Miroir de la Terre, une autre accumulation de plaques de mica – Joël Andrianomearisoa rend tangible à travers la matière le témoignage du temps qui suit la séparation, pour que l’empreinte du passé demeure et que la mémoire ne sombre pas dans l’oubli.
Dans cette même quête de préservation des traces, l’artiste prolonge le geste en disséminant dans l’espace d’exposition les empreintes de sa propre main. Sur des toiles imprégnées d’huile noire, il laisse une marque à la fois intime et universelle, un dialogue silencieux entre la présence et l’effacement, entre le corps et la mémoire, entre ce qui demeure et ce qui échappe.
Enfin, Hakanto Contemporary fermera définitivement son premier site d’exposition, à la Gallery Alhambra Ankadimbahoaka, après cinq ans d’activités et de programmation avec cette exposition de Joël Andrianomearisoa. L’artiste marque ainsi ce dernier chapitre, un ultime geste hautement symbolique dans lequel il insuffle une dernière résonance, une empreinte avant le silence, prolongeant ainsi l’histoire de ce lieu fondateur et historique qui avait été le témoin de tant de créations et de dialogues.
Rina Ralay-Ranaivo, mars 2025
* Measures Lullabies and Whispers avait été la première exposition personnelle de Joël Andrianomearisoa en Allemagne. Réalisée en 2024 et commissionnée par l’IFA Gallery, elle avait été sous le commissariat de Alya Sebti et Meriem Berrada.
** L’art minimal ou le minimalisme est un courant artistique apparu dans les années 1960 aux États-Unis qui se caractérise entre autres par le recours aux formes simples et géométriques, souvent répétées en série, créant un effet de rythme et de régularité.
Toko : un tas
tany : la terre
Tokotany : la cour
Tokotany est le terme malgache qui désigne un extérieur, la cour commune d’un ensemble d’habitations, une aire adossée à une construction. Un espace libre situé au sein d’un ensemble d’architectures, un terrain, une cour … une terre.
Imaginons que ce terrain vague soit une géographie malgache d’un autre temps, dans un regret mélancolique et nostalgique.
Là, à cet endroit précis où les jeunes âmes d’un même voisinage se croisent, causent, socialisent et partagent des jeux.
Tokotany est de fait un point de rencontre et un lieu de rendez-vous. En côtoyant le tokotany, on va à la rencontre de l’autre, à la découverte de l’autre. Puis on peut témoigner pour cet autre que soi un autre intérêt : une attention, de l’amitié ou même de l’affection. Grâce à un geste, un souffle, une parole ou un regard, un simple compagnon de jeu peut devenir un complice, et c’est dans cette subtilité à la fois intense et fragile que le tokotany se transforme en un terrain de jeu de tous les possibles…
Des gestuelles de tous les possibles, des instants de tous les possibles, des visions de tous les possibles qui convergent pour faire et défaire les liens, jusqu’à laisser des traces dans la mémoire de plusieurs générations …
C’est autour de cette idée engagée sur le terrain de jeu de tous les possibles que Joël Andrianomearisoa a choisi de placer ce nouveau corpus de travail qu’il présente dans Tokotany, sa cinquième exposition personnelle à la galerie Primo Marella Milan. Des inspirations profondément malgaches qui s’accompagnent des mots du Monde. Un projet qui rend hommage à toutes les premières fois – sous toutes les formes acquises – et qui ne jure que par la découverte. Des gestes qui s’apparentent à la certitude mais toujours sous la tension permanente de l’expérimentation.
Dans son approche, l’artiste a choisi, les mots, le textile et des textiles, l’huile et le métal pour retranscrire des narrations inspirées par ce terrain de jeu, Tokotany. Nous sommes ici face à ses médiums de prédilection – faisant partie de
son langage artistique – soigneusement recomposés à travers ce nouvel opus à l’occasion de cette nouvelle exposition.
Dès l’entrée, ses mots en langue malgache sont présents avec son graphisme assumé, noir et tranché. Un manifeste pour invoquer Madagascar, son terrain de jeu de sang mais surtout pour fabriquer à partir de cette affirmation identitaire d’autres imaginaires au-delà des frontières … tous les possibles. Le plan se poursuit avec un grand nouveau chapitre textile, Le terrain
de jeu de tous les possibles, acte central de l’exposition. C’est dans ce chapitre que Joël Andrianomearisoa réinvente l’espace, questionne l’autre et nous livre sa vision du terrain de jeu idéal. Là il insiste sur la notion de toutes les possibilités sans genres, sans limites et sans fin.
D’une part une impressionnante installation composée de vingt textiles grèges qui sont envahies par des lignes d’huile noire. Des traits, des écritures et des ratures nerveuses sur la toile. Un tableau de bord démesuré qui rappelle vaguement une manière élémentaire de comptabiliser les points gagnés lors d’un jeu. Sur cessurfaces, Joël Andrianomearisoa y posent ses mémoires, ses peines, ses affirmations et tous ses espoirs. Les espoirs pour arriver à construire ce terrain de jeu idéal de tous les possibles. À noter que cette installation a été produite et montrée en 2024 au HKW / Haus Kulturen der Welt à Berlin dans le cadre de leur saison Ballet of Masses. D’autre part des pièces textiles imposantes aux teintes naturelles de
lin parfois tranchées par des nuits de noir. Une chromie qui fait référence aux conditions matérielles du Tokotany, un environnement habituellement poussiéreux car il est souvent constitué d’une surface en terre battue. Des oeuvres qui sont volontairement répétitives tant dans leur construction que dans leur présentation. Les lames d’étoffes brunes et noires qui filent et défilent sans fin, ici pour ne jamais en démordre, ici pour persister, ici pour s’obstiner sur l’importance d’un
terrain de jeux dans notre société. Ici, Joël Andrianomearisoa insiste avec la force et la grandeur de sa matière sur sa vision d’un monde ouvert à tous les désirs et toutes les convictions.
La conclusion de l’exposition se fait avec des mots, cette phrase poétique de Joël Andrianomearisoa gravée dans le métal.
Ici nous sommes face à une stèle où il est question non seulement d’architecture, de par la forme comme si cette sculpture était une maquette de monument à poser sur des terrains … de jeu, mais aussi de poésie et d’émotions
avec cette ouverture et universalité à travers ce choix affirmé de l’anglais comme langue d’expression.
Dans une association de mots et de matières, sur une note d’architecture et à partir d’une tentative picturale, Joël Andrianomearisoa qui navigue entre pensée poétique et pensée radicale, marque sans équivoque les tensions émotionnelles des récits du terrain de jeu des tous les possibles … des émotions qu’il tente de matérialiser et de faire exister dans l’incertitude de notre réalité.
TOKOTANY
PRIMO MARELLA GALLERY . MILAN . ITALIE
2025
Toko : un tas
tany : la terre
Tokotany : la cour
Tokotany est le terme malgache qui désigne un extérieur, la cour commune d’un ensemble d’habitations, une aire adossée à une construction. Un espace libre situé au sein d’un ensemble d’architectures, un terrain, une cour … une terre.
Imaginons que ce terrain vague soit une géographie malgache d’un autre temps, dans un regret mélancolique et nostalgique.
Là, à cet endroit précis où les jeunes âmes d’un même voisinage se croisent, causent, socialisent et partagent des jeux.
Tokotany est de fait un point de rencontre et un lieu de rendez-vous. En côtoyant le tokotany, on va à la rencontre de l’autre, à la découverte de l’autre. Puis on peut témoigner pour cet autre que soi un autre intérêt : une attention, de l’amitié ou même de l’affection. Grâce à un geste, un souffle, une parole ou un regard, un simple compagnon de jeu peut devenir un complice, et c’est dans cette subtilité à la fois intense et fragile que le tokotany se transforme en un terrain de jeu de tous les possibles…
Des gestuelles de tous les possibles, des instants de tous les possibles, des visions de tous les possibles qui convergent pour faire et défaire les liens, jusqu’à laisser des traces dans la mémoire de plusieurs générations …
C’est autour de cette idée engagée sur le terrain de jeu de tous les possibles que Joël Andrianomearisoa a choisi de placer ce nouveau corpus de travail qu’il présente dans Tokotany, sa cinquième exposition personnelle à la galerie Primo Marella Milan. Des inspirations profondément malgaches qui s’accompagnent des mots du Monde. Un projet qui rend hommage à toutes les premières fois – sous toutes les formes acquises – et qui ne jure que par la découverte. Des gestes qui s’apparentent à la certitude mais toujours sous la tension permanente de l’expérimentation.
Dans son approche, l’artiste a choisi, les mots, le textile et des textiles, l’huile et le métal pour retranscrire des narrations inspirées par ce terrain de jeu, Tokotany. Nous sommes ici face à ses médiums de prédilection – faisant partie de
son langage artistique – soigneusement recomposés à travers ce nouvel opus à l’occasion de cette nouvelle exposition.
Dès l’entrée, ses mots en langue malgache sont présents avec son graphisme assumé, noir et tranché. Un manifeste pour invoquer Madagascar, son terrain de jeu de sang mais surtout pour fabriquer à partir de cette affirmation identitaire d’autres imaginaires au-delà des frontières … tous les possibles. Le plan se poursuit avec un grand nouveau chapitre textile, Le terrain
de jeu de tous les possibles, acte central de l’exposition. C’est dans ce chapitre que Joël Andrianomearisoa réinvente l’espace, questionne l’autre et nous livre sa vision du terrain de jeu idéal. Là il insiste sur la notion de toutes les possibilités sans genres, sans limites et sans fin.
D’une part une impressionnante installation composée de vingt textiles grèges qui sont envahies par des lignes d’huile noire. Des traits, des écritures et des ratures nerveuses sur la toile. Un tableau de bord démesuré qui rappelle vaguement une manière élémentaire de comptabiliser les points gagnés lors d’un jeu. Sur cessurfaces, Joël Andrianomearisoa y posent ses mémoires, ses peines, ses affirmations et tous ses espoirs. Les espoirs pour arriver à construire ce terrain de jeu idéal de tous les possibles. À noter que cette installation a été produite et montrée en 2024 au HKW / Haus Kulturen der Welt à Berlin dans le cadre de leur saison Ballet of Masses. D’autre part des pièces textiles imposantes aux teintes naturelles de
lin parfois tranchées par des nuits de noir. Une chromie qui fait référence aux conditions matérielles du Tokotany, un environnement habituellement poussiéreux car il est souvent constitué d’une surface en terre battue. Des oeuvres qui sont volontairement répétitives tant dans leur construction que dans leur présentation. Les lames d’étoffes brunes et noires qui filent et défilent sans fin, ici pour ne jamais en démordre, ici pour persister, ici pour s’obstiner sur l’importance d’un
terrain de jeux dans notre société. Ici, Joël Andrianomearisoa insiste avec la force et la grandeur de sa matière sur sa vision d’un monde ouvert à tous les désirs et toutes les convictions.
La conclusion de l’exposition se fait avec des mots, cette phrase poétique de Joël Andrianomearisoa gravée dans le métal.
Ici nous sommes face à une stèle où il est question non seulement d’architecture, de par la forme comme si cette sculpture était une maquette de monument à poser sur des terrains … de jeu, mais aussi de poésie et d’émotions
avec cette ouverture et universalité à travers ce choix affirmé de l’anglais comme langue d’expression.
Dans une association de mots et de matières, sur une note d’architecture et à partir d’une tentative picturale, Joël Andrianomearisoa qui navigue entre pensée poétique et pensée radicale, marque sans équivoque les tensions émotionnelles des récits du terrain de jeu des tous les possibles … des émotions qu’il tente de matérialiser et de faire exister dans l’incertitude de notre réalité.
Rina Ralay-Ranaivo, février 2025.
MIRACLE
ALMINE RECH . NEW YORK . ÉTATS-UNIS
2025
Son exposition MIRACLE à la galerie Almine Rech à New York — sa première exposition personnelle dans une galerie commerciale aux États-Unis — marque un moment significatif dans son parcours. Structurée en trois mouvements distincts, « Hands », « Figures and Gestures », et « Miracle », l’exposition ne se limite pas à une simple présentation d’objets, mais invite à une chorégraphie immersive du toucher, de la forme et de la présence.
« Ce mot est en fait très intéressant—ce mot miracle », réfléchit-il. « Je pense que je l’ai en tête depuis deux ou trois ans. Il y a l’architecture, il y a Madagascar, il y a beaucoup de choses autour. » Cette méditation se déploie comme une exploration stratifiée de la matière, de la mémoire et des forces invisibles qui façonnent notre existence.
Au cœur de MIRACLE se trouve le raphia—un matériau qui dépasse sa simple fonction de fibre pour devenir un porteur d’histoire, de labeur et de résonance culturelle. « Le matériau parle », explique Joël Andrianomearisoa. « Il porte les murmures de Madagascar, le toucher des générations, la complexité de la mémoire culturelle. » Le raphia n’est pas seulement tissé, il est chargé du poids des mains qui l’ont travaillé pendant des siècles, reliant passé et présent, tradition et expression contemporaine.
Larry Ossei-Mensah
PROMESSE
FONDATION ZINSOU . COTONOU & OUIDAH . BÉNIN . AFRICA
7 DÉCEMBRE 2024 – 31 AOÛT 2025
Plus qu’une exposition, PROMESSE est un projet global, fruit d’une conversation pluri-dimensionnelle et d’une relation intime entre Joël Andrianomearisoa, la Fondation Zinsou, le Bénin, et les multiples voix qui ont nourri ce dialogue au fil du temps.
« A partir de Ouidah, Cotonou, la Fondation Zinsou, nous-mêmes, nous allons nous promettre mondes et merveilles, des choses grandioses, inévitables, magnifiques… »
Joël Andrianomearisoa invite le public à faire un voyage, un voyage dont la géographie est inventée et où le temps ne se lit pas sur une montre. Un voyage qui mène de Cotonou à Ouidah, du centre du monde vers tous les ailleurs. Un voyage dans la mémoire, les émotions, la mélancolie d’une saison finissante… Un voyage immobile dans le mouvement des œuvres. Un voyage où la solitude promet les rencontres, le silence promet la musique, la mort promet la vie.
© Studio Joël Andrianomearisoa . © Yannick Folly
IDEAT
NUMÉRO 168
DECEMBRE 2024
HOME ALMOST HOME
FLOW GALLERY . ANTANANARIVO . MADAGASCAR
2024
Commissaire : Joël Andrianomearisoa
Home Almost Home est une formule que Joël Andrianomearisoa présente à travers le monde. Le monde et les villes qui lui sont chères. Après Paris… Chicago… Madrid… voici maintenant Antananarivo, avant un autre ailleurs… sur un autre horizon.
Une exposition collective sous le commissariat de l’artiste en collaboration avec :mentalKLINIK . Aina Jo Harimanjato . Alexandra Denage . Alexandre Gourçon . Christian Sanna . Jessy Razafimandimby . Madame Zo . Pascal Martin Saint Léon . Pierrot Men . Rina Ralay Ranaivo.
© Kevin Ramarohetra
ARCHITECTURAL DIGEST GERMANY
NOVEMBRE 2024
ARCHITECTURAL DIGEST ITALIA
NOVEMBRE 2024
ALL OF ME TAKES ALL OF ME
STANDING PINE GALLERY . TOKYO . JAPON
2024
conçue spécialement pour la galerie Standing Pine Tokyo. À la fois peinture mais aussi tapisserie ces nouvelles pièces questionnent la notion de l’autoportrait et de l’intimité. Joël Andrianomearisoa est toujours dans une recherche autour de la matière et de la matérialité, plus précisément dans le textile et les étoffes. Et il est toujours question d’émotion dans la déraison.
ARCHITECTURAL DIGEST FRANCE
OCTOBRE 2024
LA VAGUE AFFECTION . 2024
La Vague Affection . Un Été au Havre . 2024
Joël Andrianomearisoa
Graphic design : Studio Joël Andrianomearisoa
HASNAINE YAVARHOUSSEN’S GARDEN PARTY
ANTANANARIVO . MADAGASCAR
2024
Un déjeuner imaginé et conçu par Joël Andrianomearisoa pour la garden party d’Hasnaine Yavarhoussen à Antananarivo.
© Studio Joël Andrianomearisoa
QUOTIDIEN DE L’ART
OCTOBRE 2024
WHITEWALL
SEPTEMBRE 2024
L’OR DE DIOR
GUARDIAN ART CENTER . PEKIN . CHINE
2024
Dior met à l’honneur ses liens indéfectibles avec la Chine par le prisme de l’art à travers une exposition intitulée « L’Or de Dior ». Cet événement célèbre la fascination de la Maison pour l’or, un symbole intemporel et universel qui incarne à la fois l’héritage et le savoir-faire de Dior.
L’Or de Dior est une rétrospective onirique qui se révèle au gré d’un récit scénographique inédit. Ce parcours visuel débute par un cabinet de curiosités qui célèbre l’or sous toutes ses formes, d’hier à aujourd’hui, des silhouettes Dior emblématiques aux somptueuses métamorphoses de J’adore.
© Boris Shiu
LA VAGUE AFFECTION
BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE DU HAVRE . BAINS DES DOCKS
LE HAVRE . FRANCE
2024
Commissaire : Gaël Charbau
En partenariat avec Rubis Mécénat, un voyage entre la Bibliothèque Universitaire du Havre et les Bains des Docks.
Entre deux lieux emblématiques de la ville, Joël Andrianomearisoa présente « l’alphabet de nos sentiments ». Deux phrases : « Sur la vague infinie se joue le théâtre de nos affections », « Sur le crépuscule du temps se dessinent nos promesses éternelles » s’inscrivent en lettres lumineuses sur les façades des Bains des Docks et de la Bibliothèque Universitaire.
© Anne-Bettina Brunet
CYBÈLE
DOMAINE DU VALLON DES GLAUGES . EYGUIÈRES . FRANCE
2024
Commissaires : Margaux Plessy et Raphaël Isvy
Le Domaine ODDO Vallon des Glauges, qui s’étend du pied du Mont Menu à la Tour des Opies, inaugure sa première exposition d’art contemporain. Les sculptures d’artistes de renommée internationale prennent une nouvelle dimension en dialoguant avec un environnement somptueux.
Le Domaine, comme d’autres domaines des Alpilles et des Côtes de Provence, a souhaité associer l’art contemporain à ces grands vins, en partenariat avec la Galleria Continua, Almine Rech, Carpenters, Workshop Gallery, Galerie Lelong & Co. et la Fondation Venet.
© Sylvain Thiollier
ALMINE RECH ÉDITIONS X JOËL ANDRIANOMEARISOA
Coïncidant avec Things and Something to Remember Before Daylight, la première exposition personnelle de Joël Andrianomearisoa à la galerie, ce lancement exclusif d’éditions limitées et de multiples explore les textiles et la céramique et reflète le point de vue unique de l’artiste sur les matériaux et l’artisanat.
© Almine Rech Éditions
MEASURES LULLABIES AND WHISPERS
IFA-GALERIE . BERLIN . ALLEMAGNE
2024
Commissaires : Meriem Berrada et Alya Sebti
Pour cette exposition, Joël Andrianomearisoa propose un rythme spatial alternatif en créant un nouveau chemin à travers la galerie. Les visiteurs sont accueillis par des mots, rappelant la berceuse de son enfance, portées par un mur monumental qui perturbe l’espace. L’utilisation de la poésie et de l’architecture par Andrianomearisoa crée un nouveau parcours — ce qui peut sembler évident est bien plus complexe et ambigu dans ce nouvel espace, caché derrière le mur. Au-delà des langages, les visiteurs se perdent dans les méandres d’une installation de papier noir abyssal, emblématique de sa pratique. Évoquant
THE LABYRINTH OF PASSIONS présenté à la Biennale de Venise en 2019, l’installation est à la fois dense et fragile et contamine l’espace, résonnant avec l’ambivalence de la mélodie.
Joël Andrianomearisoa poursuit son exploration poétique avec une technique malgache traditionnelle de broderie sur tissu. MANIFESTE D’UNE RUPTURE, qu’il a créé en collaboration avec des artisans de sa ville natale, Antananarivo, repousse les limites techniques de la broderie en intégrant le raphia, une fibre végétale emblématique de Madagascar. Dans ce chromatisme minimaliste, presque ton sur ton, la lecture des mots brodés est presque impossible. Les gestes ancestraux deviennent des formes de narration.
Le rythme envoûtant de la berceuse, bande sonore de l’exposition, attire les visiteurs vers le fond de la salle, dévoilant une installation vidéo. PLEASE SING ME MY SONG BEFORE YOU GO tisse des processus d’écriture, sur le matériau, le texte et l’architecture dans une imagerie qui brouille le cadre du temps et de l’espace de la narration.
Cette exposition, organisée par Meriem Berrada et Alya Sebti, fait partie de la plateforme Untie to Tie à l’ifa Gallery Berlin. Le projet transdisciplinaire Untie to Tie, qui a débuté en 2017, est une plateforme d’exposition et de recherche sur les structures coloniales dans les sociétés contemporaines.
dafsasf
NOSTALGIE D’UNE UTOPIE PANAFRICAINE
Joël Andrianomearisoa
Dimensions variables
Textile . Techniques mixtes
2023
NOSTALGIE D’UNE UTOPIE PANAFRICAINE
Hirafen . Atelier du centre technique du tapis et du tissage (C3T) . 2023
Courtesy de l’artiste
© Nicolas Fauqué
THE ART NEWSPAPER
AVRIL 2024
NUMÉRO ART
MARS 2024
LE MONDE
MARS 2024
THINGS AND SOMETHING TO REMEMBER BEFORE DAYLIGHT
ALMINE RECH . PARIS . FRANCE
2024
Commissaire : Jérôme Sans
Telle une mise à plat de son vocabulaire, l’exposition rassemble exceptionnellement l’extraordinaire diversité des médiums de prédilection de Joël Andrianomearisoa. Néons, son, poésie, tableaux, tapisseries, sculptures, objets usuels : autant d’éléments de son langage plastique sont réunis autour d’un rapport intime à l’artisanat. Moins une célébration des savoir-faire, cette exposition investigue surtout le faire, apparaissant telle une ode au travail manuel et non au préfabriqué, à l’industrialisé. En s’inscrivant pourtant dans la grande esthétique froide et arrêtée dans le temps du minimalisme, l’artiste y insère avec dextérité et d’apparence paradoxale le geste, l’individu, la voix, la poésie et les émotions.
© Nicolas Brasseur
Chaque espace apparaît comme un territoire d’investigation des nouvelles façons d’aborder le tableau à travers les nombreuses manières de travailler le textile avec la main. Coupé et cousu, filé et tissé, noué ou brodé, celui-ci devient le fil conducteur de l’exposition, tel un liant qui unit une salle à l’autre. Comme autant de réflexions, de travaux sur la mémoire, sur la main, ces matériaux sont collés les uns aux autres, transformés pour raconter des histoires nouvelles. En manipulant le textile autant que les mots, l’artiste imagine ici d’autres possibles, des choses et quelque chose à retenir avant le lever du jour, comme le suggère avec poésie le titre, dont l’imaginaire laisse supposer un entrelacement de songes, une fois la nuit tombée.
Telles des partitions sonores qui viennent ponctuer l’espace d’une nouvelle énergie, de grands rideaux tableaux redessinent les salles de la galerie. Ces parois souples proposent une nouvelle cartographie de l’espace, déployant des circulations et perceptions autres. Composés de bandes de textiles différents, mélangés, devenus des tableaux abstraits aux multiples strates, à l’image d’un collage, ces éléments suspendus viennent imbiber l’espace d’exposition d’une dimension sensorielle et font voyager d’un monde à un autre, comme des sas pour de nouvelles entrées. Presque proustiens, ces rideaux portent autant de souvenirs, de mémoires d’une sensorialité qui rappelle d’autres scénarios, des échos lointains. La matière parle ainsi dans l’ombre d’elle-même, dans son propre silence.
Rien ne se donne à lire immédiatement, les œuvres se découvrent en passant par et à travers ces tissus. Joël Andrianomearisoa fait de l’espace d’exposition son propre labyrinthe, son laboratoire formel pour traduire une pluralité et complexité inhérentes à chacun et au monde qui nous entoure.
Délicats, bifaces, ces tableaux rideaux racontent une fragilité, une vulnérabilité de l’expérience humaine, tout comme toutes les strates de pensée, de sentiments, souvent contradictoires. Ces deux faces, à l’image de la diversité des œuvres de l’exposition et de toute la polyphonie qui les compose, sont une allusion poétique à la pluralité de l’être et des émotions, à leurs tonalités multiples. Entre deux temporalités, deux romanticismes, deux sentimentalités, Joël Andrianomearisoa joue avec une poésie de la dualité. Things and Something to Remember Before Daylight donne à voir ces états d’entre-deux, faisant de la galerie un espace liminal où deux réalités peuvent cohabiter, celles du rêve et du réel, du jour et de la nuit, celles du temps et des espaces pluriels, presque indicibles.
Fabriquées à Madagascar, en Tunisie, en Belgique ou encore en France, les œuvres voyagent constamment entre les mondes, entre les langues, passant naturellement du français, au malgache, à l’anglais. A la lisière des mondes, Joël Andrianomearisoa ne cesse de croiser les territoires, les savoir-faire, les espaces interstitielles, les voix diverses qui construisent le quotidien.
Rythmée par le titre de l’exposition, la grande salle accueille les murmures de Camelia Jordana, deux néons, « Things » et « Something », dont l’ambiguïté suggèrent une poésie ouverte, comme des indices, des suggestions de sens cachés. Six grands tableaux dans la même veine que de la série Les Herbes folles du vieux logis, dont le titre est un hommage au poète malgache Maurice Ramarozaka (1931-2010), recrée des paysages imaginaires. Dans une prochaine salle, des tapisseries d’Aubusson monochromes, cette fois tissées, sont présentées et, cachés derrière un rideau dans une petite pièce, des textes brodés sont distribués dans l’espace de manière sporadique. Des sculptures minimales faites de fibres végétales envahissent l’espace. La matière devient comme le dessin ré-agencé d’une nouvelle histoire, apparaissant comme des registres, des supports de texte. Enfouis dans ces nœuds, mis dans l’ombre, les mots sont comme un mystère à découvrir.
Pour finir, comme à son habitude, en faisant coïncider deux niveaux, Joël Andrianomearisoa fait rentrer l’art dans la réalité avec ses objets éditions qui rendent l’exposition virale. Sont présentés sur des étagères blanches autant d’objets usuels pour la maison, à apporter chez soi ou à porter sur son corps, à offrir, à perdre… qui viennent ainsi habiter le quotidien de ceux qui les ont pris, comme une extension possible du temps de l’exposition.
Tel un slogan ou encore un statement poétique, Things and Something to Remember Before Daylight peut se lire de plusieurs manières, comme un espace à multiples entrées, sans début ni fin. En changeant audacieusement le sens de lecture, Joël Andrianomearisoa encourage le spectateur à se perdre dans les méandres de ses tableaux, de ses mots, à rentrer dans les mystères d’un lever du soleil approchant, aux heures suspendues de la nuit quand tout n’est que songe, rêverie et sentimentalité.
Jérôme Sans
BEAUX ARTS
MARS 2024
HARPER’S BAZAAR
MARS 2024
CÔTÉ PARIS N°90
MARS 2024
Y SI MADRID FUERA MI CASA
GALERIE SABRINA AMRANI . MADRID . ESPAGNE
2024
Commissaire : Joël Andrianomearisoa
Et dans sa maison il convie ses amis, ses camarades et ses complices
à construire la maison des rêves et des désirs
converser autour du monde et du temps.
sensuelle, spirituelle, conflictuelle, intemporelle et éternelle.
LE CRÉPUSCULE DES PROMESSES ÉTERNELLES
FLOW GALLERY . ANTANANARIVO . MADAGASCAR
2023
Cette exposition est le premier chapitre d’un cycle que Joël Andrianomearisoa déroule à travers le temps et les géographies. Ce cycle commence ici à Antananarivo, sa ville natale où sa dernière exposition remonte déjà à plusieurs années. Il rassemble dans cette exposition manifeste les marqueurs de son identité visuelle et artistique, en puisant la force de son esthétique, non seulement dans la poésie et la musicalité des mots, mais également dans les matières telles que le textile, le papier ou encore le métal
© Kevin Ramarohetra
ALMOST HERE
ALMOST THERE
ALMOST HOME
GALERIE MARIANE IBRAHIM . CHICAGO . ÉTATS-UNIS
2023
Commissaire : Jérôme Sans
Mariane Ibrahim a le plaisir d’annoncer une exposition collective organisée par Jérôme Sans, intitulée « Almost here, Almost there, Almost home » présentant les œuvres de Joël Andrianomearisoa, Alexandre Gourçon, Mwangi Hutter et Tony Lewis, dont le vocabulaire converge vers une esthétique minimaliste pour explorer des émotions complexes.
© Galerie Mariane Ibrahim
HIRAFEN
ATELIER DU CENTRE TECHNIQUE DU TAPIS ET DU TISSAGE . TUNIS . TUNISIE
2023
Commissaire: Ludovic Delalande
L’exposition collective sous le commissariat de Ludovic Delalande favorise un dialogue unique entre l’art contemporain et l’artisanat textile tunisien. Dix-neuf artistes pluridisciplinaires ont été invités à puiser dans les champs des métiers du fil et de la fibre pour créer une œuvre spécifique dans le cadre d’une résidence de recherche et de production sur le territoire tunisien.
© Nicolas Fauqué . © Studio Joël Andrianomearisoa
FORBES
OCTOBRE 2023
THE ART NEWSPAPER
OCTOBRE 2023
VOGUE
OCTOBRE 2023
NUMÉRO ART
OCTOBRE 2023
BEAUX ARTS
OCTOBRE 2023
ARCHITECTURAL DIGEST
OCTOBRE 2023
VOGUE
OCTOBRE 2023
CRASH
OCTOBRE 2023
LE QUOTIDIEN DE L’ART
OCTOBRE 2023
UN AUTRE MONDE . 2023
Un autre monde . Carte blanche by Diptyque
Joël Andrianomearisoa
Graphic design : Studio Joël Andrianomearisoa
L’AUTOMNE BRÛLANT D’UN PAYS LOINTAIN
Joël Andrianomearisoa
260 x 180 cm
Textile
2023
L’AUTOMNE BRÛLANT D’UN PAYS LOINTAIN
Paris + par Art Basel . Galerie Almine Rech . 2023
Courtesy de l’artiste et Galerie Almine Rech
© Nicolas Brasseur
DIPTYQUE X JOËL ANDRIANOMEARISOA
UN AUTRE MONDE
Pour sa première participation à Paris+ par Art Basel, Diptyque poursuit la collaboration entamée 2 ans plus tôt dans le cadre du Grand Tour avec l’artiste Joël Andrianomearisoa. La Maison lui donne une carte blanche pour réaliser une œuvre où l’imagination, le voyage réel ou rêvé et le parfum L’Autre tiennent une place centrale.
L’installation est une invitation à rêver un nouvel ailleurs, infini et propre à chacun selon son désir et sa géographie intime.
La première œuvre est une sculpture-poème monumentale en métal qui appelle le regard et convoque l’imaginaire. La seconde est un collage en papier de soie noir exhalant le parfum L’Autre, telle l’évocation abstraite d’un jardin. La troisième, s’offre au public, un manifeste imprimé, recueil de multiples récits dévoilant l’univers intime de l’artiste.
SERENADE SERENADE
SERENADE AND THE TRIUMPH OF ROMANCE
Joël Andrianomearisoa
Dimensions variables
Verre . Métal
2023
SERENADE SERENADE
SERENADE AND THE TRIUMPH OF ROMANCE
Paris + par Art Basel Hors les murs . 2023
Courtesy de l’artiste et Galerie Almine Rech
© Nicolas Brasseur
LITANIE DES HORIZONS OBSCURS
ALMINE RECH GALLERY . FRONT SPACE . PARIS . FRANCE
2023
En accord avec le travail de Joël Andrianomearisoa et ses récentes interventions artistiques axées sur l’évolution et le changement constant, telles que l’exposition récente « Decay: An Ode to the Impermanent » à la Buro Stedelijk à Amsterdam, l’artiste malgache-français nous emmène dans un voyage à travers l’histoire de ses « Litanies des horizons obscurs » à travers 3 chapitres lors de sa présentation avec Almine Rech.
Le premier chapitre : le mot. Figure emblématique de l’œuvre de l’artiste, le mot est présenté avec le lancement d’une collection de poèmes, « Sentimental whispers », en collaboration avec Almine Rech Editions. Ce premier chapitre est complété par l’exposition de trois œuvres mettant en avant les vers de l’artiste.
© Nicolas Brasseur
Le deuxième chapitre se compose de trois œuvres textiles historiques. Un ensemble de 24 pièces ‘Labyrinth of Passions’ 2018, et une grande pièce ‘La Dérive des Sentiments II’ 2016. Joël Andrianomerisoa a été récompensé du 4ème Prix Audemars Piguet pour son œuvre, ‘The Labyrinth of Passions’, exposée à VIP ARCO-Madrid 2016, devenant ainsi le premier artiste non-espagnol à recevoir cette distinction.
Le troisième chapitre est consacré au dessin. Un médium qui permet à Joël de se laisser totalement guider par son intuition. Ces œuvres, dont une sélection a été présentée par la galerie à Art Brussels 2023, reflètent l’authenticité de la pratique de l’artiste ainsi que son inquiétude formelle.
« Les Litanies des horizons obscurs » viendront clore cette expérience, au cours de laquelle les visiteurs vivront différentes histoires à travers cette présentation évolutive. Ces pièces textiles, présentées au MACAAL à Marrakech, reflètent le désir de Joël de revenir aux sources, ainsi que son intérêt pour le savoir-faire, en redécouvrant des techniques ancestrales et en les mettant en avant dans l’art contemporain.
PASSAGE TO PROMISE
GALERIE GREGOR PODNAR . VIENNE . AUTRICHE
2023
Commissaire : Dr. Kirstin zu Hohenlohe
L’exposition « Passage to promise » présente quatre positions artistiques différentes d’Afrique australe : Usha Seejarim, Thania Petersens, Joël Andrianomearisoa et Jared Ginsburg. L’exposition emprunte son titre à une œuvre d’Usha Seejarim et fait référence de manière créative au concept post-colonial de Homi Bhabha, « Le Troisième Espace ». Dans son livre « L’emplacement de la Culture », le théoricien social soutient que les identités culturelles ne sont ni fixes ni essentielles, mais sont toujours construites à travers des processus de négociation et d’interaction. Le Troisième Espace est un espace « intermédiaire » d’hybridité culturelle qui émerge lorsque différentes cultures entrent en contact. C’est un espace d’ambiguïté où les cultures dominantes et marginalisées se croisent, créant de nouveaux sens et identités. Un espace qui remet en question et déstabilise les catégories établies, ouvrant de nouvelles possibilités de transformation.
L’œuvre de Joël Andrianomearisoa traite l’idée de dualité, entre la lumière et l’obscurité, la passion et la fragilité, et l’espace entre nous, créant des Labyrinthes de Passion. Il explore les concepts de temps et de physicalité d’une manière subtile et introspective. En activant la puissance émotionnelle latente du monde matériel, il transcende les frontières de la vidéo, de la mode, de l’architecture, de la sculpture, de l’installation et de la photographie. Le noir joue un rôle prédominant dans ses œuvres textiles, qui flottent de manière séduisante entre l’éphémère et le permanent. Ces œuvres sont en partie sculpturales, en partie laissées au hasard et à l’imprévisibilité du matériau.
SENTIMENTAL WHISPERS . 2023
DECAY : AN ODE TO THE IMPERMANENT
BURO STEDELIJK . CENTRAL SPACE . AMSTERDAM . PAYS-BAS
2023
Commissaires : Azu Nwagbogu et Rita Ouédrago
Tomber, s’effondrer, pourrir et se décomposer pour grandir. Quelle éthique apportons-nous aux concepts de préservation et de décomposition ? Nous nous nourrissons et prospérons en embrassant l’inconfort de la décomposition. La décomposition comme sol fertile sur lequel nous nous tenons. Le processus continu de dégradation, de reconstruction et d’épanouissement. La matière change, le temps change. Nous embrassons l’inconfort de l’inconnu et de l’expérience, et observons ce qui pousse. La mort n’est pas la fin, elle annonce plutôt la vie. À travers cette notion de décomposition, nous voulons réinventer et réorienter l’institution. La dégradation, à cet égard, pourrait provoquer un certain malaise, mais c’est précisément ce sentiment d’inconfort que nous souhaitons encourager les gens à accepter davantage.
© Studio Joël Andrianomearisoa
“Pourquoi la décomposition?
Un état ou
Un processus de décomposition à une déclaration d’espoir ou de désir,
Dans le côté le plus sombre de nos sentiments naîtra une harmonieuse mélodie,
De la destruction peuvent surgir de nouvelles émotions,
De la tragédie naîtra une certaine forme de perfection
À partir d’une perte, il y aura toujours des retrouvailles
Au sein de l’absence, il y a toujours une présence
Pour confirmer toutes ces déclarations, le parfum est le médium
Le parfum provient d’un processus de décomposition
Et de cette décomposition, nous pouvons créer de nouveaux fantasmes.
Rano maso rano masina rano manitra.
Processus
10 tableaux
61 jours
61 fragrances
1 espace
Au départ, chaque tableau sera presque vierge. Des lignes noires sur le nouveau terrain de jeu. Chaque jour, chaque tableau sera vaporisé avec un parfum choisi dans la bibliothèque des fragrances.
L’idée est de créer à partir de la décomposition du parfum et de la peinture un nouvel aspect visuel rempli d’espoirs et de désirs.
Le public fera face à l’évolution de toute l’installation et
Encore une fois, de la saleté, nous pouvons créer la beauté et de la décomposition, nous pouvons construire la paix.”
Joël Andrianomearisoa
PRESTIGE SINGAPORE
THE CRAFT ISSUE
MAI 2023
FORBES
AVRIL 2023
DAILY MAVERICKS
AVRIL 2023
FÊTONS LE PRINTEMPS
SAINT-VINCENT-DE-PAUL . PARIS . FRANCE
2023
Œuvre monumentale QUAND SOUDAIN LA MÉLANCOLIE DU PRINTEMPS RÉVEILLE LE TERRAIN DE NOS CŒURS de l’artiste Joël Andrianomearisoa, spécialement conçue pour l’évènement, exposée tout au long du week-end dans le cadre de la seconde édition du festival « Fêtons le Printemps ».
DIPTYQUE X JOËL ANDRIANOMEARISOA
UN AUTRE MONDE
Pour sa première participation à Paris+ par Art Basel, Diptyque poursuit la collaboration entamée 2 ans plus tôt dans le cadre du Grand Tour avec l’artiste Joël Andrianomearisoa. La Maison lui donne une carte blanche pour réaliser une œuvre où l’imagination, le voyage réel ou rêvé et le parfum L’Autre tiennent une place centrale.
L’installation est une invitation à rêver un nouvel ailleurs, infini et propre à chacun selon son désir et sa géographie intime.
La première œuvre est une sculpture-poème monumentale en métal qui appelle le regard et convoque l’imaginaire. La seconde est un collage en papier de soie noir exhalant le parfum L’Autre, telle l’évocation abstraite d’un jardin. La troisième, s’offre au public, un manifeste imprimé, recueil de multiples récits dévoilant l’univers intime de l’artiste.
DIPTYQUE X JOËL ANDRIANOMEARISOA
UN TEMPS APRÈS LA JEUNESSE
Pour célébrer Paris, destination inaugurale et berceau de la Maison, Diptyque a fait appel à l’artiste malgache internationalement reconnu Joël Andrianomearisoa, premier artiste à représenter son pays à la Biennale de Venise en 2019, qui a choisi la capitale française comme ville de cœur pour ses émotions et son rayonnement. « Paris est une force vive française mais aussi mondiale. Elle entretient des discussions permanentes avec le reste du monde. On aime Paris parce qu’on aime à la fois la campagne, l’architecture, la culture. Elle incarne le romantisme, l’esthétisme et Paris est un élément esthétique presque parfait », confie l’artiste. Son projet, intitulé Un temps après la jeunesse, est un hommage au Paris littéraire ainsi qu’à l’histoire passée et à venir de Diptyque.
« Le titre était évident car c’est un anniversaire très symbolique d’avoir soixante ans. Cela signifie que l’on a déjà écrit une grande histoire mais qu’il reste encore de nombreux chapitres. Le projet pose la question de savoir comment repositionner la jeunesse et également comment diptyque visualise ce temps nouveau. » Sa proposition prend la forme d’un « récit mêlant présent, projection et mélancolie » imprimé sur 34 écriteaux rassemblés dans « une boîte noire comme un monolithe, qui représente Paris comme un roman, car Paris est un roman. » 34 comme 34 boulevard Saint-Germain, l’adresse historique de diptyque et comme le nombre d’exemplaires numérotés de cette édition d’exception, parfumée selon une technique d’imprégnation du papier de la fragrance de l’escale conçue par Olivia Giacobetti – l’odeur du bois ciré des antiquaires, du pavé parisien et des pages de livres anciens, une note fumée en plus rappelant celle du tabac et des feux de cheminée de la ville. « Pour moi le parfum de Paris doit être complexe, poursuit Joël Andrianomearisoa. Paris est faite d’accords et de désaccords. Paris est un paradoxe car elle peut être une ville calme et parfois agressive et sonore. Dans la fragrance, quelque chose évoque le bruit. Il y a cette urbanité. La fragrance s’échappe du monolithe lorsqu’on l’ouvre. Elle est immatérielle, impalpable et ensuite on découvre l’histoire, l’écriture qui réveille émotion et mémoire, crée une projection. »
© Maxime Verret . © Studio Joël Andrianomearisoa
OAK X JOËL ANDRIANOMEARISOA
NEVER ENDING STORY
Fruit d’une collaboration entre la marque new-yorkaise OAK et Joël Andrianomearisoa est une collection limitée de produits qu’il qualifie de «sentimentaux». Défini comme un moyen de comprendre les complexités du désir et de l’amour, cette sentimentalité se retrouve dans ses livres, ses travaux d’installation, ses photographies jusqu’aux produits qu’il a dessinés pour OAK.
© Studio Joël Andrianomearisoa
CONQUÉRANT SPIRIT X JOËL ANDRIANOMEARISOA
Pour cette collaboration, Joël Andrianomearisoa à répondu à l’invitation de Henri Van Melle et Jean-Luc Etievent, fondateurs de Conquérant Spirit, producteurs de Gin en Normandie.
Récit d’une rencontre, lors d’une fête quelque part, ailleurs. Le moment d’extase passé, then he left. La solitude. Le lendemain comme vous et comme toujours après la fête j’étais fatigué et un peu seul. L’être fatigué et hagard cherche un regard, le regard de l’autre. Cet autre souvenir lointain et la mémoire d’un last kiss. Scénographie de notre solitude les yeux cherchent les yeux ma bouche reste nue. L’autre parti, la recherche d’un nouvel espoir, d’une nouvelle ivresse. Il aimerait tant se rappeler, se souvenir… Se rappeler le goût, le temps, cette pièce, sa place. Prenez une larme d’antidote for a sentimental solitude. Espoir ! Espoir ! Espoir ! I am alive !
HAKANTO CONTEMPORARY
Consacré à la valorisation de l’art contemporain malgache, l’espace indépendant à but non lucratif Hakanto Contemporary a été co-fondé à Antananarivo en 2020 par l’artiste Joël Andrianomearisoa, qui en assure aussi la direction artistique, et par l’entrepreneur et mécène Hasnaine Yavarhoussen. Un projet d’artiste pour les artistes.
Hakanto Contemporary est une plateforme dédiée aux artistes, aux expositions, à la réflexion et aux rencontres. Soutenu par le Fonds Yavarhoussen, Hakanto Contemporary favorise depuis ses débuts les échanges entre le Monde et la scène artistique locale.
© Hakanto Contemporary . © Studio Joël Andrianomearisoa
Quatre ans après le succès de ce lancement, le nouvel espace Hakanto Contemporary ouvre ses portes le 14 septembre 2024 à Antananarivo, avec un bâtiment de 2 000 m2 entièrement conçu et imaginé par l’artiste Joël Andrianomearisoa. Répartie en plusieurs espaces modulables, son immense surface d’exposition compte également une librairie, des ateliers et une bibliothèque, et se transforme tout au long de l’année au gré de propositions structurées autour de grandes thématiques saisonnières. Si la saison inaugurale aborde la question de la famille, la saison suivante explorera l’amour sous toutes ses formes, à travers une diversité de projets poétiques et audacieux.
De la valorisation de la scène émergente à la redécouverte d’artistes historiques malgaches, en passant par des dialogues inédits et transversaux sortants des frontières du monde de l’art, cet espace polyvalent offre un programme riche et ponctué d’événements.
« La pluralité des espaces permet d’organiser notre programmation en plusieurs temporalités : les grandes expositions changeront environ tous les six mois, et les projets présentés dans les trois modules seront plus flexibles. Bénéficier d’un terrain de jeu aussi vaste et polyvalent est extrêmement motivant, nous pourrons aller toujours plus loin dans notre engagement concret auprès de la création contemporaine. » Joël Andrianomearisoa Un nouveau souffle pour un lieu engagé où, selon les mots de Hasnaine Yavarhoussen, « générations, classes sociales et origines culturelles se rencontrent autour de ce que nous avons de plus précieux à partager : la beauté, l’émotion et l’art. »
HOMAAR X JOËL ANDRIANOMEARISOA
Pour Homaar, Joël Andrianomearisoa a créé une collection d’oeuvres poétiques et mélancoliques :
- 4 sweatshirts marqués de mots comme « voulez-vous mourir avec moi » ou encore « emportez-moi jusqu’au bout de tout »
- 4 tableaux de fils de coton brodés sur toile avec comme message phare « l’instant fragile où tout bascule »
- Un bouquet de fleurs noires affirmant que « l’incertitude est belle mais rassure moi parfois »
Dans la lignée directe de son travail, des messages de la vie s’inscrivent sur des sweatshirts, des broderies s’encrent dans nos problématiques contemporaines. Le romantisme côtoie alors la fragilité dans un objet sentimental.
Entièrement produite en France, l’artiste a choisi pour cette collaboration d’unir l’actualité à l’intimité. Questionnant ainsi notre rapport au monde, nos idéaux changent en dépit d’un bouleversement global.
© Studio Joël Andrianomearisoa . 2020
DIOR LADY ART X JOËL ANDRIANOMEARISOA
D’Antananarivo à Paris, Joël Andrianomearisoa cultive une fascination pour la ville, cette entité mystérieuse, ce « tout » où culmine son inspiration foisonnante au gré des sons, des fragrances, des textures, des êtres, ou encore des architectures. Sa recherche créative est tissée de la diversité infinie des émotions qu’il s’attache à matérialiser au nom d’une tendre mélancolie, d’une absence inévitable que chacun comprend mais n’arrive pas à nommer. Son travail, insaisissable et magnétique, fait de la fragilité et de l’intensité du désir une force essentielle de la vie.
« Emportez-moi jusqu’au bout de tous les amours » scande The Labyrinth Of Lady Dior, sa réinterprétation du sac Lady Dior, comme le témoignage des passions déjà assouvies, promesse de nouvelles histoires. En surface, des superpositions de matières, millefeuilles délicats, reproduisent les battements de cœur alors qu’à l’intérieur, une doublure immaculée symbolise le tourbillon des amours. Le récit commence dès l’emballage, à la fois écrin et œuvre unique en papier. Ornées de cuir blanc ou de soie radzimir noire, ces deux versions s’habillent de broderies, de découpes mais aussi de mots, de souffles et de caresses, telles des œuvres vivantes en perpétuel mouvement. Ultime surprise poétique, un petit livre les accompagne, entre mémoire, écriture du projet et journal intime de leurs vies futures.
Une ode aux sentiments, une lecture sensible du monde.
© Valentin Hennequin . © Studio Joël Andrianomearisoa . © Marion Berrin