THE ART NEWSPAPER
MARS 2023
OUR LAND JUST LIKE A DREAM . 2023
Our land just like a dream . MACAAL . 2023
Joël Andrianomearisoa
Conception graphique : Baptiste Piguet . Studio Joël Andrianomearisoa
JOSEP THE WORLD AND I . 2023
Josep the world and I . Centre Grau-Garriga d’Art Tèxtil Contemporani . 2023
Joël Andrianomearisoa
Conception graphique : Studio Joël Andrianomearisoa . Anna Bustins
ARTNET
FÉVRIER 2023
LE QUOTIDIEN DE L’ART
FÉVRIER 2023
MY HEART BELONGS TO THE OTHER
CHURCH PROJECTS . CAPE TOWN . AFRIQUE DU SUD
18 FÉVRIER – 22 AVRIL 2023
L’autre est une discussion avec la terre de l’autre côté.
La terre de Madagascar.
Terre perçue non seulement comme un territoire mais aussi comme une intrigue.
Un scénario qui porte le nom de l’autre.
Un parcours autour du désir de l’autre, de la dépendance vitale à l’égard de l’autre.
© Studio Joël Andrianomearisoa
L’autre est un mystère et pourtant l’autre nous attire.
L’autre est intriguant, mais l’autre nous inspire.
L’autre est un étranger et pourtant l’autre nous interpelle.
L’autre est une géographie et cette terre nous appelle.
Le projet lui-même est une métaphore
sans donner son nom à la terre
Ainsi la présence de l’autre, des autres
L’autre des noms plein de symboles
À lire, à citer, à habiller, à déshabiller…
L’autre est une carte aveugle noyée dans l’obscurité de nos désirs.
LEGENDS OF DAYLIGHT
Mandarin Oriental Marrakech . 2023
Courtesy de l’artiste
© Studio Joël Andrianomearisoa
CHRISTIAN DIOR : COUTURIER DU RÊVE
MUSÉE D’ART CONTEMPORAIN . TOKYO . JAPON
21 DECEMBRE – 28 MAI . 2023
Commissaire : Florence Müller
En écho à cette présentation (Dior Coloroma), une œuvre de l’artiste malgache Joël Andrianomearisoa est également présentée, composée de 1 000 foulards Dior, qui constitue un paysage poétique où le textile et la couleur sont utilisés comme langage universel.
© Studio Joël Andrianomearisoa
NIRIN
2020
RACING THE GALAXY
2019
AFRICAN METROPOLIS
2018
À TABLE AUX ABATTOIRS
2018
BIENALSUR
2017
bienalsur 2
ESSENTIEL PAYSAGE
2017
AFRICA NOW
2014
TEXTILE LANGUAGES
2014
A COLLECTIVE DIARY
2010
IN CONTEXT
2010
FLOW
2008
AFRICA REMIX
2005
ROUBAIX PHARE TEXTILE
2004
ON A NEVER ENDING HORIZON A FUTURE NOSTALGIA TO KEEP THE PRESENT ALIVE
NOOR FESTIVAL . RIYADH . ARABIE SAOUDITE
2022
Commissaire : Hervé Mikaeloff
D’Antananarivo à Paris, de l’installation mix-media à une collaboration avec la Maison Christian Dior, le travail de Joël Andrianomearisoa est tout simplement galvanisant.
Inspiré du rythme de la ville, le travail textural déclenche un dialogue émotionnel avec le public, qu’importe son âge. Au fil des années, Joël a été invité à travailler avec les plus grands noms.
ON A NEVER ENDING HORIZON A FUTURE NOSTALGIA TO KEEP THE PRESENT ALIVE
Faite de métal et de lettres en néon, On a never ending horizon a future nostalgia to keep the present alive est une œuvre commissionnée pour le festival Noor à Riyadh. Elle aborde l’amour, l’espoir et les songes. Ou en citant les mots de l’artiste: “Un signe, une lumière, un poème… L’horizon incarne un terrain de jeu pour les yeux, mais avant tout, celui de nos songes. Ici se joue le théâtre de toutes nos affections, mais par-dessus tout, celui de nos désirs. C’est sur cet horizon que nous aspirons à un nouveau futur, tandis que nous dansons sur la vague du temps, en suivant les pas de l’instant présent. La lumière est l’ingrédient essentiel qui nous permet de rêver d’autres mondes, d’autres temporalités. »
Cette œuvre est une invitation de la part de l’artiste à interroger les multiples temporalités, les horizons, et comme à l’accoutumé les émotions et les désirs.
Hervé Mikaeloff
© Ammar Abd Rabbo
THE ART OF AFRICAN FASHION
1998
GESTE/S
NUMÉRO 3
OCTOBRE 2022
DIPTIK
NUMÉRO 61
OCTOBRE 2022
LES RÊVES ET LES NUITS
ART ABSOLUMENT
MAI 2022
DIOR MAGAZINE
NUMÉRO 37
MARS 2022
LE POINT
NUMÉRO 2583
FÉVRIER 2022
THE ART NEWSPAPER
NUMÉRO 342
FÉVRIER 2022
THE ART NEWSPAPER DAILY
NUMÉRO 868
FÉVRIER 2022
POINT DE VUE
NUMÉRO 3810
AOÛT 2021
CONNAISSANCE DES ARTS
NUMÉRO 939
MAI 2021
ESP CULTURAL MAGAZINE
ÉDITION 2
AVRIL 2021
VOGUE
NUMÉRO 1013
JANVIER 2021
ART ABSOLUMENT
NUMÉRO 93
SEPTEMBRE 2020
PATRON MAGAZINE
FÉVRIER 2020
DO NOT TOUCH
NUMÉRO 2
JANVIER 2020
ART ABSOLUMENT
NUMÉRO 51
JANVIER 2013
ART SOUTH AFRICA
VOLUME 9 . ÉDITION 1
MARS 2010
REVUE 303
NUMÉRO 83
DÉCEMBRE 2004
TRENDSETTER
VOLUME 3 . NUMÉRO 3
AOÛT 2004
AKTÜELL
JUIN 2004
birgece
THE FIVE CONTINENTS OF ALL OUR DESIRES
Joël Andrianomearisoa
Dimensions variables
Collage papier . Technique mixte
2022
THE FIVE CONTINENTS OF ALL OUR DESIRES
The Five continents of all our desires . Zeitz MOCAA . 2022
Courtesy de l’artiste
© Dillon Marsh
OUR LAND JUST LIKE A DREAM
Joël Andrianomearisoa
2,5 x 2,5 x 1,25 M
Sculpture . Métal . Peinture
2022
OUR LAND JUST LIKE A DREAM
Our Land just like a dream . MACAAL . 2022
Courtesy of the artist
© Studio Joël Andrianomearisoa
DANCING THE THE ASHES
Joël Andrianomearisoa
Dimensions variables
Fleurs collectées . Peinture
2022
DANCING WITH THE ASHES
Our land just like a dream . MACAAL . 2022
Courtesy of the artist
© Studio Joël Andrianomearisoa
PERIPHERAL SUN
VIN VIN GALLERY . VIENNE . AUTRICHE
2022
Commissaire : Kami Gahiga
L’exposition présente les œuvres de quatre artistes : Joël Andrianomearisoa, Kapwani Kiwanga, Marin Majic et Maja Ruznic. Les artistes sélectionnés sont originaires des côtes orientales de l’Afrique et de la péninsule des Balkans, mais chacun d’entre eux a une approche distincte des aspects du nationalisme et n’a pas d’attachement central à une identité ou un pays spécifique. L’exposition explore comment la signification cartésienne et symbolique des frontières s’érode avec le déplacement et la migration. Les thèmes de la nostalgie, de l’entre-deux et de la mélancolie se manifestent dans les œuvres de chacun des artistes à travers une multiplicité de médias : peinture, installation, dessin et collage.
Peripheral Sun lance un débat sur la question de savoir à quelle boussole on se réfère lorsqu’on pense à l’Orient et reconnaît les différents pôles d’influence qui existent aujourd’hui.
La conception de l’exposition amène le spectateur à s’accoutumer à des points de vue alternatifs sans s’appuyer sur un parcours linéaire spécifique, créant ainsi un réseau ouvert d’échanges sans trajectoire fixe.
© Vin Vin Gallery
L’élégante précision et la simplicité que l’on retrouve dans l’œuvre d’Andrianomearisoa se retrouvent dans sa structure tridimensionnelle Maison Imaginaire, qui fait écho à la formation d’architecte de l’artiste par son engagement dans l’espace et l’environnement.
Maison Imaginaire (2021) est une maquette de la sculpture métallique monumentale d’Andrianomearisoa que l’artiste a été chargé de réaliser à Aigues-Mortes, en France. Sa structure flotte élégamment entre deux des tours historiques d’Aigues-Mortes. Les murs et le port fortifiés de la ville ont été construits au 13e siècle par le roi Louis IX afin d’établir une route commerciale vers l’Orient, et ont vu le départ des septième et huitième croisades occidentales.
La Maison Imaginaire d’Andrianomearisoa évoque le paradoxe des désirs humains : s’enraciner dans les structures construites tout en désirant s’échapper, briser les murs et les barrières. Robuste à première vue étant donné sa composition en acier, elle est simultanément fragile, ambiguë et ouverte.
Étoffe des Songes (2016) est un diptyque en noir et blanc qui reflète la fascination de l’artiste pour les qualités malléables des textiles qu’il décline à travers la superposition de différentes nuances de noir et de blanc. Madagascar abrite certains des plus beaux centres de production de soie et de tissus. Le diptyque démontre également la recherche d’Andrianomearisoa sur les éléments contrastés et la dualité. À une échelle physique plus petite mais avec une résonance égale, on trouve ses dessins Soratra (2022), qui fusionnent les préoccupations de ses projets antérieurs et son installation I Have Forgotten the Night, présentée à la Biennale de Venise. Celle-ci comprend une série de 8 diptyques représentant des textes et des poèmes écrits en malgache, en français et en anglais, réalisés spécifiquement pour Peripheral Sun. Les soudures de contrastes d’Andrianomearisoa capturent le jeu équilibré d’éléments opposés.
Kami Gahiga
THE FIVE CONTINENTS OF ALL OUR DESIRES
ZEITZ MOCAA . LE CAP . AFRIQUE DU SUD
2 AOÛT – 25 JUIN 2023
Commissaire : Storm Janse Van Rensburg
L’atrium du Zeitz MOCAA accueille une nouvelle commande monumentale de Joël Andrianomearisoa. The Five Continents of All Our Desires célèbre les relations et les connexions. Construites à partir du matériau caractéristique de Joël Andrianomearisoa, le papier de soie noir, six sculptures à grande échelle forment un archipel suspendu, en référence poétique à l’étendue des terres et aux géographies de l’imagination. Pour Joël Andrianomearisoa, l’œuvre évoque à la fois la migration et la langue – et la recherche permanente de zones d’engagement et de désir. Il construit une vision du monde qui est délicate, ambiguë, ouverte sur le futur et sur les nouvelles possibilités de contact humain.
© Dillon Marsh
L’œuvre est conçue en dialogue avec l’intérieur en béton du musée et ce qu’il reste des silos d’origine du bâtiment ; se joue alors une véritable tension visuelle entre l’œuvre et son environnement. Tout en apparaissant comme de grandes formes noires, la matérialité fine et souple de chaque sculpture permet de rendre visibles les subtiles réactions atmosphériques, comme le bruissement du papier dû aux courants d’air provoqués par les mouvements humains.
The Five Continents of All Our Desires est accompagnée d’une installation sonore et d’une exposition de 40 dessins, première exposition importante des œuvres graphiques de l’artiste. Joël Andrianomearisoa a également collaboré avec l’équipe de conservation du Zeitz MOCAA et les partenaires détaillants du musée pour développer une gamme exclusive d’objets qui seront mis en vente. Tous les bénéfices de la vente de ces objets serviront à soutenir le travail du musée.
Cette commande a été rendue possible grâce au soutien du Fonds Yavarhoussen, Madagascar.
Storm Janse Van Rensburg
OUR LAND JUST LIKE A DREAM
MACAAL . MARRAKECH . MAROC
24 SEPTEMBRE – 16 JUILLET 2023
Commissaire : Meriem Berrada
Our Land Just Like A Dream est une invitation à appréhender différemment les relations entre matières, formes et territoires en défiant la frontière communément admise entre les créations artistiques et artisanales Pour sa première exposition monographique consacrée à un artiste contemporain, le MACAAL invite Joël Andrianomearisoa à explorer les savoir-faire traditionnels marocains en investissant l’ensemble des espaces du musée. Dans un parcours immersif, l’artiste engage des dialogues avec diverses approches artistiques rythmés par une sélection d’œuvres des collections de la Fondation Alliances. Le titre de l’exposition est un vers, une poésie scandée tel un mantra qui part des origines, de la terre et évoque l’infinité de possibles que recèle la matière – première – que Joël Andrianomearisoa apprivoise, remodèle ou réinvente. Passionné par les techniques ancestrales, l’artiste collabore depuis plus de deux décennies avec des artisans chevronnés. De sa ville natale, Antananarivo (Madagascar) à Aubusson (France) en passant par Udaipur (Inde), il se plait à confronter son approche artistique à l’excellence et la poétique du geste artisanal.
© Ayoub El Bardii
Conçues exclusivement in situ, les œuvres produites pour Our Land Just Like A Dream, s’appuient sur une diversité de savoir-faire traditionnels en conversation permanente avec leurs détenteurs. Il livre des interprétations personnelles du patrimoine plastique marocain en même temps qu’il rend hommage à l’ouvrage manuel, témoin de transmissions séculaires. Sensible aux matières qu’il rencontre, l’artiste croise avec élégance et engagement une variété de médiums. Vannerie, dinanderie, céramique ou broderie se mettent au service de sa poétique pour incarner installations textiles, sculptures métalliques ou dessins sur papier organique comme autant de possibilités offertes par le nouveau territoire d’accueil de l’artiste. C’est avec le même souhait de résonance qu’Andrianomearisoa convie six artistes dans des conversations plastiques inédites. Par l’orfèvrerie, le textile, l’installation ou la gravure, chacun de ses complices plasticiens, comédienne ou musicienne répond à la déambulation lyrique menée par Joël Andrianomearisoa. Our Land Just Like A Dream fait se rencontrer artisanats de la matière, du verbe et de la voix pour créer une géographie à entrées multiples.
RANDOM DESIRES FOR A CERTAIN KIND OF ARCHITECTURE
SABRINA AMRANI GALLERY . MADRID . ESPAGNE
2022
Random desires for a certain kind of architecture a été conçue lors d’un studio que Joël Andrianomearisoa a dispensé aux étudiants en architecture de l’Institut Confluence à Paris, dans laquelle l’exercice final était de proposer un projet en partant d’une approche différente de l’architecture, au travers des inspirations
alternatives : une fragrance, un regard, un goût, une création de mode… L’artiste a décidé de se plier au même exercice pour cette exposition personnelle.
Dans l’exposition Random desires for a certain kind of architecture, Joël Andrianomearisoa aborde l’architecture en prenant pour point de départ des émotions, des mots et des humeurs, en passant par des dessins au pastel, des peintures, des œuvres textiles et des sculptures. Le résultat est une surprenante démonstration de rationalisation émotionnelle, un exercice d’équilibre des dualités, divisé en trois actes différents : un geste, une projection et un volume.
© Sabrina Amrani gallery
La première partie de l’exposition s’ouvre sur des dessins au pastel, comme une étape préliminaire à la matérialisation d’une architecture, en travaillant d’abord sur des surfaces plates, puis en élevant ces concepts à des structures tridimensionnelles. Les dessins font place à de vigoureuses peintures sur toile, où Joël Andrianomearisoa introduit la couleur dans une furieuse explosion abstraite de projection architecturale, sentimentale et nostalgique.
L’exposition se poursuit avec le nouveau corpus d’œuvres textiles Random Desires, qui sont exécutées par l’artiste comme des constructions architecturales, et ressemblent d’une certaine façon à des façades de bâtiments, avec des briques superposées et même des fenêtres. À l’aide de tissus jetés et trouvés, Andrianomearisoa tisse des architectures, forge des constructions et coud des structures.
Enfin, l’intérêt actuel de l’artiste pour le volume se confirme sous la forme de dix-sept sculptures de différentes tailles soutenues par un piédestal massif qui domine et occupe l’espace de la galerie, dans une réaction de l’artiste à l’idée même de la galerie et à sa fonction. Les sculptures véhiculent des textes dans les trois langues qui font partie de la vie de l’artiste : le malgache, le français et l’anglais, avec la signature subtile et poétique des textes de Joël Andrianomearisoa.
Random desires for a certain kind of architecture répond à la question de savoir s’il est possible de faire de l’architecture à partir de perspectives non conventionnelles, au hasard du temps et de nos désirs, des désirs du monde, une architecture pour tous.
Jal Hamad
AU RYTHME DE NOS DÉSIRS DANSONS SUR LA VAGUE DU TEMPS
Joël Andrianomearisoa
10 x 10 x 4 M
Peinture . Métal . Béton
2022
AU RYTHME DE NOS DÉSIRS DANSONS SUR LA VAGUE DU TEMPS
Mondes nouveaux . Château de Villers-Cotterêts . 2022
© Studio Joël Andrianomearisoa