THE ART NEWSPAPER
OCTOBRE 2025

the artnews

TRANSFUGE
OCTOBRE 2025

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LES HERBES FOLLES DU VIEUX LOGIS 

Art Basel Hors les Murs 2025 . Paris
Cour d’honneur de l’Hôtel de la Marine
Courtesy de l’artiste and Galerie Almine Rech
© Nicolas Brasseur . © Studio Joël Andrianomearisoa

 

LES HERBES FOLLES DU VIEUX LOGIS

The Metropolitan Museum of Art . 2025
Collection permanente The Metropolitan Museum of Art
Photo courtesy of the Metropolitan Museum of Art .  © Peter Zeray

LE FIGARO
MAI 2025

12 05 25 Le Figaro article

LES INROCKUPTIBLES
MAI 2025

Les Inrocks Biennale de Nice

 

PARIS MATCH
NUMÉRO 3955
FÉVRIER 2025

Paris Match

HOW TO SPEND IT
FINANCIAL TIMES
DÉCEMBRE 2024

cheval blanc . decembre 2024

LE FIGARO
NUMÉRO 24984
DÉCEMBRE 2024

FIGARO MAGAZINE CBY

CHEVAL BLANC SEYCHELLES X JOËL ANDRIANOMEARISOA
UN SOUFFLE DU TEMPS SUR LA MÉLODIE DE NOS SONGES

Cheval Blanc Seychelles . 2024

En décembre 2024, Cheval Blanc a ouvert sa sixième Maison, aux Seychelles, le long de la côte sud-ouest de l’île de Mahé. Conçue par l’architecte Jean-Michel Gathy, la Maison est une ode enchanteresse à son environnement, avec 52 villas perchées sur une colline au cœur d’une végétation luxuriante ou nichées sur le sable blanc et soyeux de la plage d’Anse Intendance.

« Un Souffle Du Temps Sur La Mélodie De Nos Songes ». Les œuvres de l’artiste Joël Andrianomearisoa reflètent les montagnes d’un vert profond et les eaux turquoise du paysage environnant. Elles racontent le début et le déroulement d’une aventure, mêlant différentes textures, ainsi que le rythme des herbes folles sur le sable ondulant de l’aube et le bruissement des arbres dans la jungle au crépuscule. Tous ces éléments sont transposés sur de grandes toiles, des pans textiles déclinés en 52 nuances, chacune correspondant à une villa.

Le rose ocre clair, le vert sauvage et le bleu céruléen s’emparent librement du temps absolu. Une ode à la sérénité, ponctuée de céramiques et d’objets réalisés en coco de mer et en fibres de palmier.
Au restaurant Le White, les motifs ondulants de Joël s’affichent de part et d’autre du mur blanc de l’atelier, sur des toiles peintes sur place, ainsi que sur la vaisselle exclusive créée par Bernardaud et sur les uniformes portés par les Artisans de Cheval Blanc. « Des murs aux serviettes, le voyage du rythme, la mélodie d’un rêve, atteint nos cœurs », explique-t-il.

SONGER LA VAGUE SUR UN HORIZON UNE PROMESSE
BIENNALE DES ARTS ET DE L’OCÉAN . NICE . FRANCE
2025

Commissaires : Hélène Guenin . Jean-Jacques Aillagon

Joël Andrianomearisoa fait surgir des expériences émotionnelles au cœur de l’espace urbain et convoque l’universalité des expériences humaines à travers la poésie des mots. À la fois imposant et fragile, son travail puise dans le multiculturalisme et la tradition malgache.

Pour la Biennale, il conçoit une œuvre nouvelle en écho à la topographie de Nice, entre mer et montagne. Comme suspendue dans le ciel, la phrase sublime l’horizon mouvant et sans cesse réinventé du rivage. Elle souligne les iconiques Ponchettes, construites au 18ème siècle sur les anciennes murailles qui protégeaient la ville. Leur toit terrasse – horizon désormais ouvert – était dédié à la contemplation de la mer.

© Studio Joël Andrianomearisoa

SONGER LA VAGUE SUR UN HORIZON UNE PROMESSE

Biennale des Arts et de l’Océan . Nice . 2025
Courtesy de l’artiste
© Studio Joël Andrianomearisoa

PLEASE SING ME MY SONG BEFORE YOU GO
HAKANTO CONTEMPORARY . ANTANANARIVO . MADAGASCAR
2025


Please Sing Me My Song Before You Go 
est la première exposition de Joël Andrianomearisoa à Hakanto Contemporary. Elle s’articule autour d’une œuvre cinématographique éponyme, la première que l’artiste réalise, une œuvre commissionnée par l’IFA Gallery et présentée en première mondiale à Berlin en 2024 à l’occasion de son exposition Measures Lullabies and Whispers*.

Brassant plusieurs formes d’expression et manipulant différents médiums dans son travail, Joël Andrianomearisoa tisse son œuvre à travers une multitude de matières : le métal, le textile, le papier, les mots… et maintenant l’image et le son. Son film Please Sing Me My Song Before You Go est une œuvre intime et mélancolique qui emprunte les résonances d’une mémoire fragmentée, hantée par l’écho d’une berceuse, Iny Hono Izy Ravorombazaha. Transmise de génération en génération, cette mélodie est inspirée elle-même du conte traditionnel Imaitsoanala : une histoire de rupture et de fuite, où l’oiseau géant Ravorombe s’oppose à l’union de sa fille humaine avec son bien-aimé, entraînant une odyssée d’évasion et une ode au désir de liberté.

Mais ici, la berceuse n’est pas qu’un chant d’apaisement. Elle devient un chant d’abandon.
Joël Andrianomearisoa détourne la douceur du refrain pour en révéler la déchirure sous-jacente : celle du départ, du renoncement, de l’effacement progressif de l’autre.
À travers une mise en scène abstraite, il capture les vestiges de la présence – le souvenir de la première rencontre, la lente intrusion du silence jusqu’à l’abdication des corps.

Le rythme obsessionnel de la berceuse devient dans ce film une matière vivante, un battement entre le deuil et l’espérance. Dans cette oscillation entre le personnel et l’universel, le film ne se contente pas d’être un récit : il devient un espace, un seuil où l’abandon se fait murmure, où l’absence s’écrit en image, où le chant persiste, suspendu dans le temps.

De ce sentiment d’abandon, Joël Andrianomearisoa révèle également d’autres formes et langages esthétiques dans cette exposition à travers d’autres installations, dont quelques travaux qui explorent l’accumulation et la répétition dans une tentative de fixer la mémoire et d’interroger l’oubli.

D’abord cette série de vitrines qui abritent des bougies vacillantes, consumant lentement leur propre lumière. La cire fond, se fige, s’accumule au creux du verre, laissant derrière elle des empreintes silencieuses du temps qui s’efface. Une présence fragile, une mémoire en devenir.

Cette scène n’est pas sans rappeler un paysage familier, celui des rues de la capitale à la tombée de la nuit. Ces échoppes de fortune éphémères où la lueur discrète des bougies éclaire les étals des vendeurs ambulants. Une lumière fugace qui accompagne les passants rentrant chez eux ou les noctambules s’abandonnant à la nuit.
Inspirée de l’art minimal** – un courant artistique porté par des artistes majeurs tels que Donald Judd (1928-1994) qui est connu pour ses sculptures géométriques en métal et plexiglas – cette installation de Joël Andrianomearisoa réinvente à sa façon un rituel quotidien et l’élève au rang de la poésie.

Puis cette installation de quatre cents plaques d’aluminium qui se dresse telle une constellation de mémoires. Évoquant des plaques commémoratives, elles inscrivent dans le métal l’écho d’une présence, le poids d’un souvenir figé dans la matière. A travers cette pièce faisant échos à des travaux antérieurs actuellement exposés à la Fondation Zinsou au Benin – La Promesse de la Terre qui est une accumulation des plaques de terre et Le Miroir de la Terre, une autre accumulation de plaques de mica – Joël Andrianomearisoa rend tangible à travers la matière le témoignage du temps qui suit la séparation, pour que l’empreinte du passé demeure et que la mémoire ne sombre pas dans l’oubli.

Dans cette même quête de préservation des traces, l’artiste prolonge le geste en disséminant dans l’espace d’exposition les empreintes de sa propre main. Sur des toiles imprégnées d’huile noire, il laisse une marque à la fois intime et universelle, un dialogue silencieux entre la présence et l’effacement, entre le corps et la mémoire, entre ce qui demeure et ce qui échappe.

Enfin, Hakanto Contemporary fermera définitivement son premier site d’exposition, à la Gallery Alhambra Ankadimbahoaka, après cinq ans d’activités et de programmation avec cette exposition de Joël Andrianomearisoa. L’artiste marque ainsi ce dernier chapitre, un ultime geste hautement symbolique dans lequel il insuffle une dernière résonance, une empreinte avant le silence, prolongeant ainsi l’histoire de ce lieu fondateur et historique qui avait été le témoin de tant de créations et de dialogues.

Rina Ralay-Ranaivo, mars 2025

* Measures Lullabies and Whispers avait été la première exposition personnelle de Joël Andrianomearisoa en Allemagne. Réalisée en 2024 et commissionnée par l’IFA Gallery, elle avait été sous le commissariat de Alya Sebti et Meriem Berrada.

** L’art minimal ou le minimalisme est un courant artistique apparu dans les années 1960 aux États-Unis qui se caractérise entre autres par le recours aux formes simples et géométriques, souvent répétées en série, créant un effet de rythme et de régularité.

TOKOTANY
PRIMO MARELLA GALLERY . MILAN . ITALIE
2025

Toko : un tas
tany : la terre
Tokotany : la cour

Tokotany est le terme malgache qui désigne un extérieur, la cour commune d’un ensemble d’habitations, une aire adossée à une construction. Un espace libre situé au sein d’un ensemble d’architectures, un terrain, une cour … une terre.
Imaginons que ce terrain vague soit une géographie malgache d’un autre temps, dans un regret mélancolique et nostalgique.
Là, à cet endroit précis où les jeunes âmes d’un même voisinage se croisent, causent, socialisent et partagent des jeux.
Tokotany est de fait un point de rencontre et un lieu de rendez-vous. En côtoyant le tokotany, on va à la rencontre de l’autre, à la découverte de l’autre. Puis on peut témoigner pour cet autre que soi un autre intérêt : une attention, de l’amitié ou même de l’affection. Grâce à un geste, un souffle, une parole ou un regard, un simple compagnon de jeu peut devenir un complice, et c’est dans cette subtilité à la fois intense et fragile que le tokotany se transforme en un terrain de jeu de tous les possibles…
Des gestuelles de tous les possibles, des instants de tous les possibles, des visions de tous les possibles qui convergent pour faire et défaire les liens, jusqu’à laisser des traces dans la mémoire de plusieurs générations …

© Primo Marella Gallery

C’est autour de cette idée engagée sur le terrain de jeu de tous les possibles que Joël Andrianomearisoa a choisi de placer ce nouveau corpus de travail qu’il présente dans Tokotany, sa cinquième exposition personnelle à la galerie Primo Marella Milan. Des inspirations profondément malgaches qui s’accompagnent des mots du Monde. Un projet qui rend hommage à toutes les premières fois – sous toutes les formes acquises – et qui ne jure que par la découverte. Des gestes qui s’apparentent à la certitude mais toujours sous la tension permanente de l’expérimentation.

 

Dans son approche, l’artiste a choisi, les mots, le textile et des textiles, l’huile et le métal pour retranscrire des narrations inspirées par ce terrain de jeu, Tokotany. Nous sommes ici face à ses médiums de prédilection – faisant partie de
son langage artistique – soigneusement recomposés à travers ce nouvel opus à l’occasion de cette nouvelle exposition.
Dès l’entrée, ses mots en langue malgache sont présents avec son graphisme assumé, noir et tranché. Un manifeste pour invoquer Madagascar, son terrain de jeu de sang mais surtout pour fabriquer à partir de cette affirmation identitaire d’autres imaginaires au-delà des frontières … tous les possibles. Le plan se poursuit avec un grand nouveau chapitre textile, Le terrain
de jeu de tous les possibles, acte central de l’exposition. C’est dans ce chapitre que Joël Andrianomearisoa réinvente l’espace, questionne l’autre et nous livre sa vision du terrain de jeu idéal. Là il insiste sur la notion de toutes les possibilités sans genres, sans limites et sans fin.

D’une part une impressionnante installation composée de vingt textiles grèges qui sont envahies par des lignes d’huile noire. Des traits, des écritures et des ratures nerveuses sur la toile. Un tableau de bord démesuré qui rappelle vaguement une manière élémentaire de comptabiliser les points gagnés lors d’un jeu. Sur cessurfaces, Joël Andrianomearisoa y posent ses mémoires, ses peines, ses affirmations et tous ses espoirs. Les espoirs pour arriver à construire ce terrain de jeu idéal de tous les possibles. À noter que cette installation a été produite et montrée en 2024 au HKW / Haus Kulturen der Welt à Berlin dans le cadre de leur saison Ballet of Masses. D’autre part des pièces textiles imposantes aux teintes naturelles de
lin parfois tranchées par des nuits de noir. Une chromie qui fait référence aux conditions matérielles du Tokotany, un environnement habituellement poussiéreux car il est souvent constitué d’une surface en terre battue. Des oeuvres qui sont volontairement répétitives tant dans leur construction que dans leur présentation. Les lames d’étoffes brunes et noires qui filent et défilent sans fin, ici pour ne jamais en démordre, ici pour persister, ici pour s’obstiner sur l’importance d’un
terrain de jeux dans notre société. Ici, Joël Andrianomearisoa insiste avec la force et la grandeur de sa matière sur sa vision d’un monde ouvert à tous les désirs et toutes les convictions.

La conclusion de l’exposition se fait avec des mots, cette phrase poétique de Joël Andrianomearisoa gravée dans le métal.
Ici nous sommes face à une stèle où il est question non seulement d’architecture, de par la forme comme si cette sculpture était une maquette de monument à poser sur des terrains … de jeu, mais aussi de poésie et d’émotions
avec cette ouverture et universalité à travers ce choix affirmé de l’anglais comme langue d’expression.
Dans une association de mots et de matières, sur une note d’architecture et à partir d’une tentative picturale, Joël Andrianomearisoa qui navigue entre pensée poétique et pensée radicale, marque sans équivoque les tensions émotionnelles des récits du terrain de jeu des tous les possibles … des émotions qu’il tente de matérialiser et de faire exister dans l’incertitude de notre réalité.

Rina Ralay-Ranaivo, février 2025.

MIRACLE
ALMINE RECH . NEW YORK . ÉTATS-UNIS
2025

Son exposition MIRACLE à la galerie Almine Rech à New York — sa première exposition personnelle dans une galerie commerciale aux États-Unis — marque un moment significatif dans son parcours. Structurée en trois mouvements distincts, « Hands », « Figures and Gestures », et « Miracle », l’exposition ne se limite pas à une simple présentation d’objets, mais invite à une chorégraphie immersive du toucher, de la forme et de la présence.

« Ce mot est en fait très intéressant—ce mot miracle », réfléchit-il. « Je pense que je l’ai en tête depuis deux ou trois ans. Il y a l’architecture, il y a Madagascar, il y a beaucoup de choses autour. » Cette méditation se déploie comme une exploration stratifiée de la matière, de la mémoire et des forces invisibles qui façonnent notre existence.

Au cœur de MIRACLE se trouve le raphia—un matériau qui dépasse sa simple fonction de fibre pour devenir un porteur d’histoire, de labeur et de résonance culturelle. « Le matériau parle », explique Joël Andrianomearisoa. « Il porte les murmures de Madagascar, le toucher des générations, la complexité de la mémoire culturelle. » Le raphia n’est pas seulement tissé, il est chargé du poids des mains qui l’ont travaillé pendant des siècles, reliant passé et présent, tradition et expression contemporaine.

Larry Ossei-Mensah

PROMESSE
FONDATION ZINSOU . COTONOU & OUIDAH . BÉNIN . AFRICA
7 DÉCEMBRE 2024 – 15 NOVEMBRE 2025

Plus qu’une exposition, PROMESSE est un projet global, fruit d’une conversation pluri-dimensionnelle et d’une relation intime entre Joël Andrianomearisoa, la Fondation Zinsou, le Bénin, et les multiples voix qui ont nourri ce dialogue au fil du temps.

« A partir de Ouidah, Cotonou, la Fondation Zinsou, nous-mêmes, nous allons nous promettre mondes et merveilles, des choses grandioses, inévitables, magnifiques… » 

Joël Andrianomearisoa invite le public à faire un voyage, un voyage dont la géographie est inventée et où le temps ne se lit pas sur une montre. Un voyage qui mène de Cotonou à Ouidah, du centre du monde vers tous les ailleurs. Un voyage dans la mémoire, les émotions, la mélancolie d’une saison finissante… Un voyage immobile dans le mouvement des œuvres. Un voyage où la solitude promet les rencontres, le silence promet la musique, la mort promet la vie.

© Studio Joël Andrianomearisoa . © Yannick Folly

IDEAT
NUMÉRO 168
DECEMBRE 2024

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HOME ALMOST HOME
FLOW GALLERY . ANTANANARIVO . MADAGASCAR
2024

Commissaire : Joël Andrianomearisoa

Home Almost Home est une formule que Joël Andrianomearisoa présente à travers le monde. Le monde et les villes qui lui sont chères. Après Paris… Chicago… Madrid… voici maintenant Antananarivo, avant un autre ailleurs… sur un autre horizon.
Une exposition collective sous le commissariat de l’artiste en collaboration avec :mentalKLINIK . Aina Jo Harimanjato . Alexandra Denage . Alexandre Gourçon . Christian Sanna . Jessy Razafimandimby . Madame Zo . Pascal Martin Saint Léon . Pierrot Men . Rina Ralay Ranaivo.

© Kevin Ramarohetra

ARCHITECTURAL DIGEST GERMANY
NOVEMBRE 2024

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ARCHITECTURAL DIGEST ITALIA
NOVEMBRE 2024

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ALL OF ME TAKES ALL OF ME
STANDING PINE GALLERY . TOKYO . JAPON
2024

All of me takes all of me, une nouvelle série d’oeuvres de Joël Andrianomearisoa dans la continuité de ses oeuvres textiles

conçue spécialement pour la galerie Standing Pine Tokyo. À la fois peinture mais aussi tapisserie ces nouvelles pièces questionnent la notion de l’autoportrait et de l’intimité. Joël Andrianomearisoa est toujours dans une recherche autour de la matière et de la matérialité, plus précisément dans le textile et les étoffes. Et il est toujours question d’émotion dans la déraison.

© Standing Pine Gallery
Mais ici dans cette nouvelle série nous avons deux nouvelles approches qui s’ajoutent aux principes fondamentaux du travail de l’artiste.
Tout d’abord nous parlons de l’habit.
Le textile vêtements comme médium principal et exclusif de ces oeuvres. Des habits de l’artiste. Des costumes que l’artiste a porté, a usé. Des uniformes de Joël Andrianomearisoa
qui ont fait partie de son quotidien un temps. Son intimité. Une part de sa vie .
En deuxième temps nous parlons de peinture et de couleurs. La peinture comme sujet de l’autoportrait – la peinture la vraie peinture aussi  mais à la place de l’huile, de l’acrylique et des aquarelles … c’est le textile qui se s’offre à la toile pour en donner une nouvelle écriture.
C’est dans le dévoilement intime de ce travail que Joël Andrianomearisoa nous trouble à la fois dans notre perception visuelle mais aussi dans nos préjugés sur l’idéologie de la peinture.
Nous sommes quelque part face à une Nouvelle Vague de peinture qui nous emporte au loin mais toujours au plus près de nos  coeur.

ARCHITECTURAL DIGEST FRANCE
OCTOBRE 2024

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LA VAGUE AFFECTION . 2024

La Vague Affection . Un Été au Havre . 2024
Joël Andrianomearisoa

 

Graphic design : Studio Joël Andrianomearisoa

HASNAINE YAVARHOUSSEN’S GARDEN PARTY
ANTANANARIVO . MADAGASCAR
2024

Un déjeuner imaginé et conçu par Joël Andrianomearisoa pour la garden party d’Hasnaine Yavarhoussen à Antananarivo.

© Studio Joël Andrianomearisoa

NUMÉRO ART
OCTOBRE 2024

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QUOTIDIEN DE L’ART
OCTOBRE 2024

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WHITEWALL
SEPTEMBRE 2024

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L’OR DE DIOR
GUARDIAN ART CENTER . PEKIN . CHINE
2024

Dior met à l’honneur ses liens indéfectibles avec la Chine par le prisme de l’art à travers une exposition intitulée « L’Or de Dior ». Cet événement célèbre la fascination de la Maison pour l’or, un symbole intemporel et universel qui incarne à la fois l’héritage et le savoir-faire de Dior.

L’Or de Dior  est une rétrospective onirique qui se révèle au gré d’un récit scénographique inédit. Ce parcours visuel débute par un cabinet de curiosités qui célèbre l’or sous toutes ses formes, d’hier à aujourd’hui, des silhouettes Dior emblématiques aux somptueuses métamorphoses de J’adore.

© Boris Shiu

L’ART DE VIVRE DU FIGARO
NUMÉRO 42
SEPTEMBRE 2024

 

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LA VAGUE AFFECTION
BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE DU HAVRE . BAINS DES DOCKS
LE HAVRE . FRANCE
2024

Commissaire : Gaël Charbau

En partenariat avec Rubis Mécénat, un voyage entre la Bibliothèque Universitaire du Havre et les Bains des Docks.
Entre deux lieux emblématiques de la ville, Joël Andrianomearisoa présente « l’alphabet de nos sentiments ». Deux phrases : « Sur la vague infinie se joue le théâtre de nos affections », « Sur le crépuscule du temps se dessinent nos promesses éternelles » s’inscrivent en lettres lumineuses sur les façades des Bains des Docks et de la Bibliothèque Universitaire.

© Anne-Bettina Brunet

CYBÈLE
DOMAINE DU VALLON DES GLAUGES . EYGUIÈRES . FRANCE
2024

Commissaires : Margaux Plessy et Raphaël Isvy

Le Domaine ODDO Vallon des Glauges, qui s’étend du pied du Mont Menu à la Tour des Opies, inaugure sa première exposition d’art contemporain. Les sculptures d’artistes de renommée internationale prennent une nouvelle dimension en dialoguant avec un environnement somptueux.
Le Domaine, comme d’autres domaines des Alpilles et des Côtes de Provence, a souhaité associer l’art contemporain à ces grands vins, en partenariat avec la Galleria Continua, Almine Rech, Carpenters, Workshop Gallery, Galerie Lelong & Co. et la Fondation Venet.

© Sylvain Thiollier

ALMINE RECH ÉDITIONS X JOËL ANDRIANOMEARISOA

Almine Rech Éditions . 2024

Coïncidant avec Things and Something to Remember Before Daylight, la première exposition personnelle de Joël Andrianomearisoa à la galerie, ce lancement exclusif d’éditions limitées et de multiples explore les textiles et la céramique et reflète le point de vue unique de l’artiste sur les matériaux et l’artisanat.

© Almine Rech Éditions

MEASURES LULLABIES AND WHISPERS
IFA-GALERIE . BERLIN . ALLEMAGNE
2024

Commissaires : Meriem Berrada et Alya Sebti

Pour sa première exposition personnelle en Allemagne, Joël Andrianomearisoa revient sur les traces de sa mémoire. Il puise son inspiration d’une berceuse que lui chantait sa grand-mère avant de s’endormir. Iny Hono Izy Ravorombazaha, l’oiseau blanc, le rythme envoûtant de la berceuse, bande sonore de l’exposition, attire les visiteurs vers le fond de la salle, dévoilant une installation vidéo inédite. Le film, entièrement tourné à Antananarivo, inaugure une nouvelle pratique artistique pour Joël Andrianomearisoa.

MEASURES LULLABIES AND WHISPERS est une invitation à explorer le rythme des berceuses et le pouvoir de la mémoire. Les mélodies apaisantes transmises d’une génération à l’autre rappellent un profond sentiment de connexion et d’appartenance. L’essence des berceuses, des sentiments d’intimité qu’elles évoquent à leur pouvoir de guérison, est le point de départ de l’exploration poétique de Joël Andrianomearisoa dans cette installation spécifique au site.

© Victoria Tomaschko

Pour cette exposition, Joël Andrianomearisoa propose un rythme spatial alternatif en créant un nouveau chemin à travers la galerie. Les visiteurs sont accueillis par des mots, rappelant la berceuse de son enfance, portées par un mur monumental qui perturbe l’espace. L’utilisation de la poésie et de l’architecture par Andrianomearisoa crée un nouveau parcours — ce qui peut sembler évident est bien plus complexe et ambigu dans ce nouvel espace, caché derrière le mur. Au-delà des langages, les visiteurs se perdent dans les méandres d’une installation de papier noir abyssal, emblématique de sa pratique. Évoquant
THE LABYRINTH OF PASSIONS présenté à la Biennale de Venise en 2019, l’installation est à la fois dense et fragile et contamine l’espace, résonnant avec l’ambivalence de la mélodie.

Joël Andrianomearisoa poursuit son exploration poétique avec une technique malgache traditionnelle de broderie sur tissu. MANIFESTE D’UNE RUPTURE, qu’il a créé en collaboration avec des artisans de sa ville natale, Antananarivo, repousse les limites techniques de la broderie en intégrant le raphia, une fibre végétale emblématique de Madagascar. Dans ce chromatisme minimaliste, presque ton sur ton, la lecture des mots brodés est presque impossible. Les gestes ancestraux deviennent des formes de narration.

Le rythme envoûtant de la berceuse, bande sonore de l’exposition, attire les visiteurs vers le fond de la salle, dévoilant une installation vidéo. PLEASE SING ME MY SONG BEFORE YOU GO tisse des processus d’écriture, sur le matériau, le texte et l’architecture dans une imagerie qui brouille le cadre du temps et de l’espace de la narration.

Cette exposition, organisée par Meriem Berrada et Alya Sebti, fait partie de la plateforme Untie to Tie à l’ifa Gallery Berlin. Le projet transdisciplinaire Untie to Tie, qui a débuté en 2017, est une plateforme d’exposition et de recherche sur les structures coloniales dans les sociétés contemporaines.

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NOSTALGIE D’UNE UTOPIE PANAFRICAINE

Hirafen . Atelier du centre technique du tapis et du tissage (C3T) . 2023
Courtesy de l’artiste
©  Nicolas Fauqué

 

NUMÉRO ART
MARS 2024

Numéro Art 2024

LE MONDE
MARS 2024

Le Monde J.A

THINGS AND SOMETHING TO REMEMBER BEFORE DAYLIGHT
ALMINE RECH . PARIS . FRANCE
2024

Commissaire : Jérôme Sans

Telle une mise à plat de son vocabulaire, l’exposition rassemble exceptionnellement l’extraordinaire diversité des médiums de prédilection de Joël Andrianomearisoa. Néons, son, poésie, tableaux, tapisseries, sculptures, objets usuels : autant d’éléments de son langage plastique sont réunis autour d’un rapport intime à l’artisanat. Moins une célébration des savoir-faire, cette exposition investigue surtout le faire, apparaissant telle une ode au travail manuel et non au préfabriqué, à l’industrialisé. En s’inscrivant pourtant dans la grande esthétique froide et arrêtée dans le temps du minimalisme, l’artiste y insère avec dextérité et d’apparence paradoxale le geste, l’individu, la voix, la poésie et les émotions.

© Nicolas Brasseur

Chaque espace apparaît comme un territoire d’investigation des nouvelles façons d’aborder le tableau à travers les nombreuses manières de travailler le textile avec la main. Coupé et cousu, filé et tissé, noué ou brodé, celui-ci devient le fil conducteur de l’exposition, tel un liant qui unit une salle à l’autre. Comme autant de réflexions, de travaux sur la mémoire, sur la main, ces matériaux sont collés les uns aux autres, transformés pour raconter des histoires nouvelles. En manipulant le textile autant que les mots, l’artiste imagine ici d’autres possibles, des choses et quelque chose à retenir avant le lever du jour, comme le suggère avec poésie le titre, dont l’imaginaire laisse supposer un entrelacement de songes, une fois la nuit tombée.

Telles des partitions sonores qui viennent ponctuer l’espace d’une nouvelle énergie, de grands rideaux tableaux redessinent les salles de la galerie. Ces parois souples proposent une nouvelle cartographie de l’espace, déployant des circulations et perceptions autres. Composés de bandes de textiles différents, mélangés, devenus des tableaux abstraits aux multiples strates, à l’image d’un collage, ces éléments suspendus viennent imbiber l’espace d’exposition d’une dimension sensorielle et font voyager d’un monde à un autre, comme des sas pour de nouvelles entrées. Presque proustiens, ces rideaux portent autant de souvenirs, de mémoires d’une sensorialité qui rappelle d’autres scénarios, des échos lointains. La matière parle ainsi dans l’ombre d’elle-même, dans son propre silence.

Rien ne se donne à lire immédiatement, les œuvres se découvrent en passant par et à travers ces tissus. Joël Andrianomearisoa fait de l’espace d’exposition son propre labyrinthe, son laboratoire formel pour traduire une pluralité et complexité inhérentes à chacun et au monde qui nous entoure.

Délicats, bifaces, ces tableaux rideaux racontent une fragilité, une vulnérabilité de l’expérience humaine, tout comme toutes les strates de pensée, de sentiments, souvent contradictoires. Ces deux faces, à l’image de la diversité des œuvres de l’exposition et de toute la polyphonie qui les compose, sont une allusion poétique à la pluralité de l’être et des émotions, à leurs tonalités multiples. Entre deux temporalités, deux romanticismes, deux sentimentalités, Joël Andrianomearisoa joue avec une poésie de la dualité. Things and Something to Remember Before Daylight donne à voir ces états d’entre-deux, faisant de la galerie un espace liminal où deux réalités peuvent cohabiter, celles du rêve et du réel, du jour et de la nuit, celles du temps et des espaces pluriels, presque indicibles.

Fabriquées à Madagascar, en Tunisie, en Belgique ou encore en France, les œuvres voyagent constamment entre les mondes, entre les langues, passant naturellement du français, au malgache, à l’anglais. A la lisière des mondes, Joël Andrianomearisoa ne cesse de croiser les territoires, les savoir-faire, les espaces interstitielles, les voix diverses qui construisent le quotidien.

Rythmée par le titre de l’exposition, la grande salle accueille les murmures de Camelia Jordana, deux néons, « Things » et « Something », dont l’ambiguïté suggèrent une poésie ouverte, comme des indices, des suggestions de sens cachés. Six grands tableaux dans la même veine que de la série Les Herbes folles du vieux logis, dont le titre est un hommage au poète malgache Maurice Ramarozaka (1931-2010), recrée des paysages imaginaires. Dans une prochaine salle, des tapisseries d’Aubusson monochromes, cette fois tissées, sont présentées et, cachés derrière un rideau dans une petite pièce, des textes brodés sont distribués dans l’espace de manière sporadique. Des sculptures minimales faites de fibres végétales envahissent l’espace. La matière devient comme le dessin ré-agencé d’une nouvelle histoire, apparaissant comme des registres, des supports de texte. Enfouis dans ces nœuds, mis dans l’ombre, les mots sont comme un mystère à découvrir.

Pour finir, comme à son habitude, en faisant coïncider deux niveaux, Joël Andrianomearisoa fait rentrer l’art dans la réalité avec ses objets éditions qui rendent l’exposition virale. Sont présentés sur des étagères blanches autant d’objets usuels pour la maison, à apporter chez soi ou à porter sur son corps, à offrir, à perdre… qui viennent ainsi habiter le quotidien de ceux qui les ont pris, comme une extension possible du temps de l’exposition.

Tel un slogan ou encore un statement poétique, Things and Something to Remember Before Daylight peut se lire de plusieurs manières, comme un espace à multiples entrées, sans début ni fin. En changeant audacieusement le sens de lecture, Joël Andrianomearisoa encourage le spectateur à se perdre dans les méandres de ses tableaux, de ses mots, à rentrer dans les mystères d’un lever du soleil approchant, aux heures suspendues de la nuit quand tout n’est que songe, rêverie et sentimentalité.

Jérôme Sans

BEAUX ARTS
MARS 2024

beaux-arts

HARPER’S BAZAAR
MARS 2024

BAZAAR

CÔTÉ PARIS N°90
MARS 2024

Côté paris

Y SI MADRID FUERA MI CASA
GALERIE SABRINA AMRANI . MADRID . ESPAGNE
2024

Commissaire : Joël Andrianomearisoa

Raconter les géographies
Celles des autres géographies mais surtout celles de l’intime.
Tel est le principe de la proposition Y SI MADRID FUERA MI CASA.
Un processus que Joël Andrianomearisoa met en place depuis quelques temps à travers la Terre,
dans les villes qui lui tiennent à coeur.
Après Paris … Antananarivo … et Chicago
Voici Madrid.
Une formule dans laquelle il est plus qu’un artiste. Il devient surtout l’hôte d’une maison!
Et dans sa maison il convie ses amis, ses camarades et ses complices
à envahir l’espace,
à construire la maison des rêves et des désirs
converser autour du monde et du temps.
À Madrid dans le souffle espagnol la Maison devient la casa,
sensuelle, spirituelle, conflictuelle, intemporelle et éternelle.
Une maison du temps s’installe à Madrid
Dans le temps, le temps du temps

LE CRÉPUSCULE DES PROMESSES ÉTERNELLES
FLOW GALLERY . ANTANANARIVO . MADAGASCAR
2023

Cette exposition est le premier chapitre d’un cycle que Joël Andrianomearisoa déroule à travers le temps et les géographies. Ce cycle commence ici à Antananarivo, sa ville natale où sa dernière exposition remonte déjà à plusieurs années. Il rassemble dans cette exposition manifeste les marqueurs de son identité visuelle et artistique, en puisant la force de son esthétique, non seulement dans la poésie et la musicalité des mots, mais également dans les matières telles que le textile, le papier ou encore le métal

© Kevin Ramarohetra

ALMOST HERE
ALMOST THERE
ALMOST HOME
GALERIE MARIANE IBRAHIM . CHICAGO . ÉTATS-UNIS
2023

Commissaire : Jérôme Sans

Mariane Ibrahim a le plaisir d’annoncer une exposition collective organisée par Jérôme Sans, intitulée « Almost here, Almost there, Almost home » présentant les œuvres de Joël Andrianomearisoa, Alexandre Gourçon, Mwangi Hutter et Tony Lewis, dont le vocabulaire converge vers une esthétique minimaliste pour explorer des émotions complexes.

 

© Galerie Mariane Ibrahim

HIRAFEN
ATELIER DU CENTRE TECHNIQUE DU TAPIS ET DU TISSAGE . TUNIS . TUNISIE
2023

Commissaire: Ludovic Delalande

L’exposition collective sous le commissariat de Ludovic Delalande favorise un dialogue unique entre l’art contemporain et l’artisanat textile tunisien. Dix-neuf artistes pluridisciplinaires ont été invités à puiser dans les champs des métiers du fil et de la fibre pour créer une œuvre spécifique dans le cadre d’une résidence de recherche et de production sur le territoire tunisien.

© Nicolas Fauqué . © Studio Joël Andrianomearisoa

FORBES
OCTOBRE 2023

FORBES

THE ART NEWSPAPER
OCTOBRE 2023

_PRESSBOOK DIPTYQUE 2023 (glissé(e)s) 2