HELLO WORLD
HAMBURGUER BAHNHOF . BERLIN . ALLEMAGNE
2018

 Commissaires :  Udo Kittelmann avec Sven Beckstette, Daniela Bystron, Jenny Dirksen, Anna-Catharina Gebbers, Gabriele Knapstein, Melanie Roumiguière et Nina Schallenberg pour la Nationalgalerie – Staatliche Museen zu Berlin, avec la contribution des commissaires invités Zdenka Badovinac, Eugen Blume, Clémentine Deliss, Natasha Ginwala et Azu Nwagbogu.

Hello World. Revising a Collection (Bonjour le monde. La révision d’une collection) est une étude critique de la collection de la Nationalgalerie et ses tendances essentiellement occidentales. A quoi pourrait ressembler la collection aujourd’hui? […] Au lieu de présenter un développement linéaire de l’histoire de l’art au 20e et au 21e siècle, certaines œuvres de la collection forment les points de départ de treize récits, qui vont de la reconstitution de vestiges historiques, à l’entrelacement associatif de lignes de pensées et de mondes picturaux.
Bien qu’il y ait eu de nombreuses connexions entre des artistes de différents pays Africains et l’Allemagne, ainsi qu’au sein du monde artistique allemand, la collection de la Nationalgalerie ne présente guère d’œuvres d’artistes modernes ou contemporains liées à des pays ou à des thèmes du continent africain. Ce chapitre d’exposition ne peut donc pas être basé sur les fonds de la Nationalgalerie.

En conséquence, il examine un enjeu longtemps négligé par le public allemand, bien qu’il soit une préoccupation urgente que les artistes n’ont jamais oubliée: l’histoire violente du colonialisme allemand et européen qui lie intimement les passés des deux continents. Ses conséquences continuent à informer le présent. Quatre artistes contemporains font la critique de leurs propres idées afin d’explorer les attitudes coloniales qui, aujourd’hui encore, restent profondément ancrées dans les esprits, ainsi que des stratégies alternatives d’émancipation. (…) Faisant allusion à des photographies du passé colonial, Joël Andrianomearisoa révèle la structure si puissante,mais néanmoins dangereuse qui fonde l’objectif de ‘civiliser’ l’autre.